08h31, le 03 novembre 2024
Accusée de soutenir Israël après l’attaque du 7 octobre, l’enseigne a été pénalisée par un boycott pendant plusieurs mois. Ce qui n’a pas arrangé les affaires de la marque qui traverse une crise plus profonde.
C’est une enseigne emblématique des années 2010 qui va de plus en plus mal : Starbucks enchaîne les coups durs. Les ventes du coffee shop américain le plus célèbre continuent de reculer. Son chiffre d’affaires a diminué de plus de 3% au quatrième trimestre. L’enseigne cherche à tout prix à redresser la barre après des mois de crise, mais le pari n’est pas gagné d’avance.
L’histoire d’une série de virages ratés
Quand Starbucks arrive en Europe continentale en 2001, l’enseigne est quasiment seule sur le segment du coffee shop. Quelques années plus tard, d’autres marques comme McCafé ont identifié le potentiel et inondé le marché. De plus en plus de torréfacteurs indépendants se lancent aussi. Et ç a, Starbucks l’avait peut-être mal anticipé.
Autre difficulté : les tarifs élevés de l’enseigne. Entre-temps, l’inflation a fait fuir un certain nombre de clients, explique Thomas Graffagnino, expert du commerce chez Sia Partners. « Starbucks a toujours été sur des boissons chaudes Premium et forcément, dans une période d’inflation, les Français, et, au global dans l’ensemble des pays, on a ce sentiment de faire attention sur les dépenses ».
Accusée de soutenir Israël après l’attaque du 7 octobre, l’enseigne a aussi été pénalisée par un boycott pendant plusieurs mois. Depuis, Starbucks a changé de dirigeant et la marque compte bien se relancer, en revenant notamment à certains fondamentaux. À commencer par le retour d’une tradition : celle d’inscrire le prénom des clients sur leur gobelet, un marqueur de l’expérience client.
Starbucks est confronté à une série de défis importants en 2024. L’enseigne emblématique des années 2010 subit une baisse de ses ventes et de son chiffre d’affaires, qui ont diminué de plus de 3% au quatrième trimestre. La marque fait face à une crise profonde, exacerbée par un boycott après avoir été accusée de soutenir Israël suite à une attaque en octobre.
L’arrivée de Starbucks en Europe continentale en 2001 a marqué le début de son expansion. Cependant, d’autres marques comme McCafé ont rapidement identifié le potentiel du marché du coffee shop et ont saturé le secteur. De plus, la concurrence des torréfacteurs indépendants s’est intensifiée, ce que Starbucks n’avait pas anticipé.
Les tarifs élevés pratiqués par l’enseigne ont également contribué à la baisse de sa fréquentation. L’inflation a poussé de nombreux clients à reconsidérer leurs dépenses, ce qui a nui à la rentabilité de Starbucks.
Pour tenter de redresser la barre, Starbucks a changé de dirigeant et cherche à revenir à certains principes fondamentaux. L’inscription du prénom des clients sur leur gobelet, une pratique autrefois courante, est de nouveau mise en avant pour améliorer l’expérience client.
Malgré ces efforts, la route vers la relance s’annonce difficile pour Starbucks. La concurrence féroce et les défis économiques actuels continuent de peser sur l’enseigne, qui doit trouver des solutions innovantes pour inverser la tendance.