in

En Irak, les personnes déplacées qui ont fui Daech sont toujours négligées ou ignorées.

En Irak les personnes deplacees qui ont fui Daech sont

LES DÉPLACÉS IRKIENS TOUJOURS LAISSÉS-POR-COMPTE

Depuis la chute du califat de l’État islamique entre 2014 et 2017, plus de 80 % des six millions de personnes déplacées dans le nord de l’Irak ont pu retourner chez elles. Cependant, des centaines de milliers de déplacés, en majorité originaires du Kurdistan, de Mossoul et du Sinjar, demeurent toujours loin de chez eux. Les raisons de cette hésitation à rentrer sont multiples : la violence persistante dans leurs régions d’origine, le manque de reconstruction des maisons détruites et le manque de services de base sont autant de freins au retour, comme le souligne Rudaw.

LA SITUATION DES YÉZIDIS TOUJOURS PRÉCAIRE

Les Yézidis, en particulier, se retrouvent dans une situation déplorable, malgré les dix années écoulées depuis les crimes génocidaires commis par Daech. La région du Sinjar, où résident de nombreux Yézidis, reste en proie à des conflits et des problèmes, notamment en raison de la présence du PKK et des milices chiites. Al-Arab souligne que la situation des Yézidis demeure préoccupante, avec des familles qui ont perdu leurs maisons et des campagnes de reconstruction qui avancent très lentement.

Les déplacés se retrouvent face à l’inconnu : la guerre a laissé des traces indélébiles, avec de nombreuses destructions dans les régions dévastées par les combats. Les familles se retrouvent sans logement et les efforts de reconstruction peinent à avancer. Al-Alam Al-Jadid rapporte que ceux qui seraient prêts à rentrer chez eux devraient vivre dans des camps, faute de pouvoir reconstruire leur domicile. Le gouvernement irakien tente d’encourager le retour des déplacés en leur proposant une aide financière et des biens de première nécessité, mais cela ne suffit pas pour de nombreux déplacés qui ne disposent pas de revenus fixes.

LES DÉFIS DU RETOUR POUR LES DÉPLACÉS

Les déplacés expriment leur inquiétude face à un retour dans des conditions précaires, sans garantie d’une vie meilleure. Le quotidien émirati The National rapporte les témoignages d’un déplacé qui souligne que l’aide proposée par le gouvernement ne suffit pas pour reconstruire une vie normale. La peur de l’inconnu pèse sur les déplacés, qui se retrouvent pris entre le désir de rentrer chez eux et la réalité difficile de la reconstruction.

Malgré les efforts déployés par le gouvernement irakien pour faciliter le retour des déplacés, de nombreux défis persistent. La reconstruction des régions dévastées par la guerre avance lentement, laissant de nombreuses personnes dans une situation précaire. Il est essentiel de trouver des solutions durables pour permettre aux déplacés de reconstruire leur vie dans des conditions dignes et sécurisées.

Source 1,
Source 2,
Source 3,
Source 4,
Source 5

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

2

La fusion musical Yohann Ndoye-Brouard et Mewen Tomac

Pourquoi les prix du carburant sont en baisse en France, en plein chassé-croisé des vacances d'été

Pourquoi les prix du carburant sont en baisse en France, en plein chassé-croisé des vacances d’été