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La population de Gaza souffre de mort et de destruction.

Opinion. À Gaza, c’est tout un peuple qui disparaît dans la mort et la destruction


L’IDENTITÉ D’UN PEUPLE ANÉANTIE PAR LA MORT ET LA DESTRUCTION

À Gaza, c’est tout un peuple qui est en train de disparaître, emporté par la mort et la destruction. Parmi les scènes de destruction qui se succèdent depuis quelques mois, on assiste impuissant à l’effacement progressif de l’identité et de l’histoire d’un peuple tout entier. L’Université islamique de Gaza, première institution d’enseignement supérieur de la bande de Gaza, a été anéantie, ainsi que plus de 200 écoles. Cette destruction systématique n’épargne personne, des universitaires et médecins aux artistes et journalistes.

DES SITES HISTORIQUES RAYÉS DE LA CARTE

La bande de Gaza, riche de son patrimoine culturel et historique, est en train de voir ses sites historiques effacés les uns après les autres. Depuis octobre, plus de 100 sites patrimoniaux ont été endommagés ou entièrement rasés, comme la plus vieille mosquée Omari et l’église Saint-Porphyre, emblèmes de la région. Même les cimetières datant de plus de 2 000 ans subissent l’outrage des bulldozers israéliens. C’est toute la mémoire collective et l’histoire du peuple palestinien qui sont menacées.

L’HÉCATOMBE DES ARTISTES ET INTELLECTUELS

L’effacement en cours en bande de Gaza est aussi visible parmi les intellectuels et les artistes. Des poètes, des écrivains, des musiciens, des peintres voient leur vie fauchée du jour au lendemain. Parmi eux, le microbiologiste Muhammad Eid Shabir, le poète et écrivain Refaat Alareer, ainsi que la peintre Heba Zagout ont été tués dans des bombardements. La disparition de ces voix créatrices contribue à affaiblir l’identité culturelle de la bande de Gaza et du peuple palestinien.

UNE MÉMOIRE COLLECTIVE DÉTRUITE

En parallèle des attaques sur les sites historiques et les institutions culturelles, les cimetières sont également détruits, privant les familles de leurs lieux de deuil et de commémoration. Ce déchaînement de destruction va jusqu’à empêcher les proches de se recueillir sur les tombes de leurs défunts. Les Gazaouis voient ainsi leur passé et leur mémoire collective anéantis sous leurs yeux.

Toutes ces destructions visent à détruire l’identité d’un peuple, en le privant de son histoire et de sa culture. L’effacement des souvenirs et des lieux de mémoire prive le peuple de Gaza de son patrimoine, de son histoire, et de sa capacité à partager son art et sa culture. Cette politique de destruction met en péril l’existence même du peuple palestinien et la pérennité de son lien avec son territoire.

Il est urgent de prendre conscience de la situation critique à Gaza et de soutenir la préservation de la culture, de l’histoire et de l’identité du peuple palestinien.

[New York Times](https://www.nytimes.com/article/referencenumber1)
[Financial Times](https://www.ft.com/article/referencenumber2)
[Twitter – Ahmed Masoud](https://twitter.com/masoud_ahmed/status/referencenumber3)
[Comité pour la protection des journalistes](https://cpj.org/referencenumber4)

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