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Impression ADR: Pour briser les règles, une culture technique plus ouverte est nécessaire

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# COMMENT FAITES-VOUS POUR DÉVELOPPER UNE PÉDAGOGIE PLUS INCLUSIVE ?

C.H. met en avant la nécessité d’arrêter de raconter l’histoire des mathématiques sous le même angle, qui met souvent en avant la figure du « jeune homme geek ». Cette représentation crée une déconnexion profonde entre la technique et l’humain, poussant même les entreprises à recruter des coachs agiles pour compenser le manque de communication avec les équipes techniques. Pour favoriser la compréhension du numérique dès le plus jeune âge, il est essentiel d’enseigner l’histoire d’internet et des réseaux avant d’aborder la programmation. Ada Tech School s’efforce de proposer une vision différente de l’informatique, permettant ainsi à tous les jeunes, quel que soit leur sexe, leur origine sociale ou ethnique, de s’identifier. C.H. souligne également que pour casser les codes, il est crucial d’adopter une nouvelle culture de la tech, plus inclusive.

# SELON VOUS, LES QUOTAS SONT-ILS EFFICACES POUR FAVORISER L’INCLUSION DANS LA TECH ?

C.H. considère que les quotas peuvent être utiles comme mesure corrective pour favoriser une forme de mixité imposée. Cependant, Ada Tech School a volontairement présenté son programme comme « féministe » et ouvert à tous, sans condition de diplômes ou de tests techniques. Seules des compétences de proactivité, de persévérance et de travail en équipe sont requises pour intégrer la formation. Celle-ci se déroule sur deux ans, dont 9 mois de formation à l’école et 12 mois d’alternance, ce qui présente un intérêt financier pour les entreprises. Toutefois, le marché des talents du numérique souffre d’une pénurie telle que les organisations peuvent attendre jusqu’à six mois avant de pouvoir recruter, ce qui est préjudiciable pour les start-up en hyper croissance. Les entreprises doivent donc créer un environnement professionnel favorable aux minorités et accepter que les profils plus juniors apportent d’autres compétences précieuses, même s’ils ne sont pas des « superstars du code ». C.H. souligne qu’actuellement, une femme sur deux quitte la tech dix ans après y avoir fait son entrée.

À lire également : [Stratégies digitales : la place de la pédagogie](https://www.forbes.fr/business/strategies-digitales-la-place-de-la-pedagogie)

En mettant l’accent sur une culture de la tech plus inclusive, Ada Tech School s’efforce de promouvoir une vision différente de l’informatique et de favoriser la compréhension du numérique dès le plus jeune âge. La formation volontairement « féministe » et ouverte à tous vise à briser les stéréotypes et à encourager la diversité dans le secteur de la tech. Les entreprises sont appelées à revoir leur approche du recrutement et à créer un environnement professionnel favorable aux minorités, reconnaissant ainsi la valeur des profils juniors apportant d’autres compétences précieuses. Cette approche vise à lutter contre la pénurie de talents dans le domaine du numérique et à favoriser une inclusion plus large et équitable dans le secteur de la tech.

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