La proposition de congé menstruel pour les femmes, afin de leur permettre de faire face aux règles douloureuses, commence à être mise en place en Europe et en France ces derniers mois. Cette idée a été accordée en février 2023 pour les femmes en Espagne, et est également testée en France de manière ponctuelle, sur décision de certains employeurs et selon des modalités différentes.
Certaines entreprises, comme Carrefour, et des municipalités, comme la mairie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), ont annoncé qu’elles accorderaient jusqu’à douze jours de congé supplémentaires, soit jusqu’à un par mois, aux femmes souffrant de règles douloureuses ou d’endométriose, une maladie de l’utérus qui provoque des douleurs extrêmes pendant les règles.
Le député écologiste Sébastien Peytavie s’est associé à Marie-Charlotte Garin et Sandrine Rousseau, députées de son groupe, pour mener une concertation sur le sujet à l’Assemblée nationale auprès d’associations féministes, de représentants du monde médical et de celui de l’entreprise. Leur objectif est de rédiger une proposition de loi pour créer un congé menstruel pour toutes, qui soit indemnisé, sans jour de carence, tout en respectant le secret médical. Cette proposition ne fait pas l’unanimité, notamment chez certaines associations féministes.
Pour tout comprendre du congé menstruel, de son fonctionnement et des débats qui l’entourent, une vidéo a été réalisée juste avant l’adoption de cette mesure par le Parlement espagnol.
Le congé menstruel est une proposition innovante qui pourrait avoir une grande importance pour les femmes qui souffrent de règles douloureuses ou d’autres problèmes de santé liés à leurs menstruations. Pour certaines femmes, cela pourrait leur permettre de mieux gérer leur douleur et leurs symptômes, et de maintenir leur productivité au travail.
Cependant, cette proposition soulève également des questions sur la façon dont elle serait mise en œuvre, ainsi que sur le fait qu’elle pourrait conduire à la stigmatisation ou à la discrimination contre les femmes dans certains milieux de travail. La proposition doit être examinée de manière critique afin de déterminer si elle est viable et si elle peut aider les femmes à mieux gérer leurs menstruations.
En fin de compte, le congé menstruel est une proposition intéressante qui mérite d’être examinée en profondeur pour déterminer si elle peut effectivement aider les femmes à mieux gérer leurs règles douloureuses et autres problèmes de santé liés à leurs menstruations. Il est clair que les femmes ont besoin d’un soutien accru dans ce domaine, mais il est important d’être prudent dans la mise en œuvre de cette proposition afin de s’assurer qu’elle ne conduit pas à la discrimination ou à la stigmatisation des femmes dans certains secteurs d’activité.
