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Les librairies subissent de plus en plus les conséquences de la hausse des prix de l’énergie, des matières premières et du coût de transport des ouvrages.
Pour marquer le coup en cette journée de fête, chaque client repart avec une rose, samedi 15 avril. Après quinze années passées dans leur librairie à Roubaix (Nord), Louis et Marie-Odile ont décidé de prendre leur retraite. « On sent que c’est le moment de passer à autre chose, on peut se retourner en disant dignement qu’on a bien fait notre métier », confie Marie-Odile. Ils se disent qu’ils partent au bon moment, même s’ils n’ont pas réussi à trouver de repreneur.
Les clients se font de plus en plus rares
Entre l’augmentation des prix de l’énergie, des matières premières et du coût de transport des ouvrages, les libraires subissent de plein fouet les conséquences de l’inflation. « L’année dernière, on tournait à environ à 1 000 euros de frais de transport par mois. Là, ça a presque doublé », déplore Louis. Même constat dans une librairie lilloise, où les clients se font plus rares depuis un mois. « La fréquentation et le panier moyen ont baissé. Donc, forcément, la culture arrive après », explique une libraire.