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Alexei Moskalev : le père de la fille qui a dessiné une image anti-guerre, arrêté en cavale à Minsk.



Après que sa fille de 12 ans ait dessiné un portrait, Alexei Moskalev a été arrêté et condamné en Russie. La raison de son arrestation était que le portrait qu’avait dessiné sa fille représentait la tête d’un étranger, ce qui a été considéré comme une insulte envers le pouvoir en place.

La police a mené une perquisition à leur domicile et a fouillé la maison à la recherche d’indices pouvant lier Moskalev à une éventuelle activité anti-gouvernementale. Lors de l’interrogatoire, il a été accusé d’avoir enfreint les lois russes sur la sécurité nationale et de diffuser de fausses informations sur le pays.

La famille de Moskalev a nié les allégations et a protesté devant la cour. Selon eux, il n’y avait rien de mal dans le portrait et l’arrestation était une violation flagrante de leurs droits. Mais la justice russe n’a pas été convaincue et Moskalev a été condamné à une peine de trois ans de prison.

La décision a été largement critiquée, non seulement par les défenseurs des droits de l’homme en Russie, mais aussi par la communauté internationale. L’Union européenne a appelé à la libération immédiate de Moskalev, tandis que les États-Unis l’ont ajouté à leur liste de sanctions en matière de droits de l’homme.

La famille de Moskalev a été forcée de vendre leur maison et leurs biens pour verser la caution afin d’obtenir la libération de Moskalev dans l’attente de son appel. Le cas de Moskalev a suscité une forte indignation et a mis en lumière les problèmes des droits de l’homme en Russie.

De telles violations des libertés fondamentales et des droits de l’homme sont devenues monnaie courante en Russie ces dernières années. De nombreux militants et journalistes ont été arrêtés et emprisonnés pour leur travail, la liberté d’expression se rétrécit et les élections ont été l’objet de controverses.

Le cas de Moskalev est un exemple flagrant de l’abus du pouvoir judiciaire et de la répression croissante de toute forme d’expression libre en Russie. Tandis que les autorités russes continuent de réprimer les voix dissidentes, la communauté internationale doit continuer de faire pression sur la Russie pour qu’elle respecte les droits de l’homme et les libertés fondamentales de ses citoyens. Seulement ainsi, les Russes pourront espérer vivre dans un État de droit juste et équitable.

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