La police équatorienne a fait une découverte macabre le jeudi 31 mai 2018 : trois têtes coupées ont été trouvées dans la province d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest du pays et à proximité de la frontière avec la Colombie. Cette région est en état d’urgence en raison d’une vague de violences liées au trafic de drogue. Cette découverte fait suite à une série d’actes criminels qui ont frappé la région depuis le début de l’année.
Le président de l’Équateur, Lenin Moreno, a déclaré l’état d’urgence dans la région en avril dernier après que des groupes armés ont attaqué des postes de police et des bâtiments gouvernementaux dans la province. Ces attaques ont été attribuées à des groupes armés colombiens impliqués dans le trafic de drogue.
Le trafic de drogue a créé une situation difficile en Équateur. Le pays est utilisé comme lieu de transit pour les drogues à destination de l’Europe et des États-Unis, mais il est également de plus en plus touché par le trafic de drogue local. Les groupes criminels se battent pour le contrôle des routes de drogue et pour la domination des territoires. Ces affrontements se traduisent souvent par des violences contre la population civile.
Les trois têtes coupées ont été trouvées dans la ville de San Lorenzo, une ville portuaire située près de la frontière avec la Colombie. La police croit qu’il pourrait s’agir d’un acte de représailles perpétré par des criminels liés au trafic de drogue, mais les enquêtes sont en cours pour déterminer les responsables de cet acte.
Les autorités équatoriennes ont intensifié leur lutte contre le trafic de drogue ces derniers mois, en mettant en place des opérations de sécurité dans les zones à risque élevé. En mars dernier, les autorités ont saisi près d’une tonne de drogue dans la province d’Esmeraldas, une saisie record pour la région.
Certains experts estiment que la violence liée au trafic de drogue en Équateur continuera de croître si le gouvernement n’agit pas de manière plus agressive pour lutter contre ce fléau. Cela implique la coordination avec d’autres pays de la région pour combattre le trafic de drogue à la source.
En effet, la sécurité de l’Équateur est étroitement liée à celle de ses voisins colombiens et péruviens, qui sont les deux plus grands producteurs de cocaïne au monde. Le gouvernement équatorien doit donc travailler en étroite collaboration avec ces pays pour coordonner ses actions et lutter efficacement contre le fléau commun du trafic de drogue.
En conclusion, la découverte des trois têtes coupées est un rappel brutal de la violence qui règne dans certaines régions de l’Équateur. Le trafic de drogue est une menace majeure pour la sécurité nationale, et il est nécessaire que le gouvernement prenne des mesures concertées pour lutter contre ce fléau. Cela implique la coordination avec les pays voisins et la mise en place d’opérations de sécurité efficaces pour protéger les populations vulnérables. En travaillant ensemble, les pays de la région peuvent espérer mettre fin aux violences liées au trafic de drogue et stabiliser la sécurité dans toute l’Amérique latine.