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Les États-Unis lancent plusieurs frappes sur la Syrie après l’attaque de l’une de leurs bases



Le Pentagone a annoncé jeudi soir que les forces américaines ont mené des « frappes aériennes de précision » dans l’est de la Syrie en réponse à une attaque de drone qui a tué un Américain et en a blessé six autres.

L’attaque de drone aurait été perpétrée par des groupes armés soutenus par l’Iran et opérant dans la région. Le Pentagone a déclaré que les frappes aériennes avaient visé un site utilisé par ces groupes pour stocker des armes et des explosifs.

Dans un communiqué, le commandement central des États-Unis a déclaré que les frappes avaient été menées « en coordination avec les autorités du gouvernement irakien », ajoutant que les États-Unis « ne toléreront pas les attaques contre notre personnel ou nos installations et répondront avec une force appropriée ».

Le ministère irakien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que le gouvernement irakien n’avait « aucune information sur l’existence de ces frappes avant qu’elles ne soient menées ».

Cette attaque contre des groupes armés soutenus par l’Iran intervient alors que les États-Unis et l’Iran sont en pourparlers visant à rétablir l’accord nucléaire de 2015, que l’ancien président américain Donald Trump avait annulé en 2018.

Le président iranien Hassan Rouhani a déclaré mercredi que son pays était prêt à rouvrir les négociations dès que les États-Unis seraient prêts à lever les sanctions économiques imposées par l’administration Trump.

La semaine dernière, des militaires américains ont été visés par des tirs de roquettes à Erbil, dans le nord de l’Irak. Un entrepreneur civil américain a été tué et neuf autres personnes ont été blessées.

Les États-Unis ont depuis intensifié leur présence militaire dans la région et ont déclaré qu’ils allaient poursuivre les groupes armés responsables de ces attaques.

Le Premier ministre irakien, Mustafa al-Kadhimi, a appelé mercredi à une « désescalade » de la situation, soulignant que l’Irak ne devait pas être un « terrain d’affrontement » entre les États-Unis et l’Iran.

Les États-Unis maintiennent environ 2 500 soldats en Irak dans le cadre de la coalition internationale contre l’État islamique.

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