Les salariés d’Amazon sont appelés à la grève, ce vendredi 25 novembre, dans une trentaine de pays, dont les Etats-Unis, l’Allemagne et la France, à l’occasion du « Black Friday », qui constitue l’un des pics d’activité du géant du commerce en ligne.
Le collectif Make Amazon Pay, à l’origine de cet appel, réclame notamment que le groupe américain rémunère équitablement ses salariés et renonce à l’optimisation fiscale. « C’est la première fois qu’Amazon est confronté à un appel à la grève à l’international », a souligné Monika Di Silvestre, représentante du syndicat Verdi chez Amazon. « C’est très important, parce qu’on ne peut pas s’opposer à une grande multinationale comme Amazon seulement à l’échelle locale, régionale ou nationale », a-t-elle ajouté.
Verdi a fait savoir que des arrêts de travail étaient prévus dans dix centres logistiques du groupe en Allemagne, afin de réclamer l’application des conventions collectives de la distribution et de la vente par correspondance ainsi que la conclusion d’accords supplémentaires pour améliorer les conditions de travail.
Le groupe a annoncé vendredi que la grande majorité de ses salariés en Allemagne travaillaient normalement, seuls neuf de ses vingt centres logistiques dans le pays étant concernés par le mouvement.
« En tant qu’employeur Amazon propose d’excellents salaires, des avantages et des perspectives de développement, le tout dans un environnement de travail attractif et sécurisé », a assuré un porte-parole de l’entreprise en Allemagne. En France, aucune perturbation de l’activité n’a été constatée à ce stade dans les huit centres de distribution d’Amazon du pays, selon un représentant local du groupe.