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au sommet des dirigeants, un consensus sur la dévastation liée au réchauffement climatique, mais pas d’annonces majeures

au sommet des dirigeants, un consensus sur la dévastation liée au réchauffement climatique, mais pas d’annonces majeures


L’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, le premier ministre britannique, Rishi Sunak, le président français Emmanuel Macron, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, se rencontrent en marge du sommet sur le climat COP27, à Charm el-Cheikh (Egypte), le 7 novembre 2022.

Le monde est embarqué « sur une autoroute vers l’enfer climatique, avec le pied sur l’accélérateur ». Durant son discours, lundi 7 novembre, à l’ouverture du sommet des dirigeants censé donner l’impulsion des deux semaines de négociations de la COP27 qui se tient à Charm El-Cheikh, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a multiplié les mises en garde à coups de formules-chocs, en appelant à plus d’action pour lutter contre le réchauffement climatique.

Lire aussi : La COP27 a débuté à Charm El-Cheikh, en Egypte : revivez l’ouverture des négociations sur le climat

« L’humanité a un choix : coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif », a-t-il lancé devant les chefs d’Etat et de gouvernement, exhortant à davantage d’engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation. « La bonne nouvelle est que nous savons ce qu’il faut faire, et que nous disposons des outils financiers et technologiques » pour y parvenir, a précisé le fervent défenseur du climat, sur un ton un peu plus optimiste.

Alors que les indicateurs sont au rouge pour limiter le réchauffement à 1,5 °C, la crainte diffuse est que les autres priorités du moment, comme la guerre en Ukraine, prennent le pas sur les engagements climatiques. Plusieurs pays européens ont pointé du doigt la Russie – dont le président, Vladimir Poutine, n’a pas fait le déplacement – comme cause des crises énergétiques et alimentaires actuelles. Le conflit a des répercussions planétaires, de l’énergie en Europe aux céréales en Afrique ou au Proche-Orient.

Ce sommet des leaders est marqué par l’absence des présidents des deux principaux pollueurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis. L’Américain Joe Biden, retenu par les élections de mi-mandat, fera un passage à Charm El-Cheikh vendredi 11 novembre.

Emboîtant le pas à Antonio Guterres, d’autres dirigeants se sont lancés à la tribune dans des prédictions apocalyptiques. « Le choix est entre la vie et la mort », a dit l’ancien vice-président américain Al Gore, estimant que les leaders mondiaux ont un « problème de crédibilité : nous parlons (…) mais nous ne faisons pas assez » sur le climat. La dévastation causée par le réchauffement a été égrenée dans pratiquement chaque discours officiel.

Les pays du Sud veulent obtenir des réparations financières

Pourtant, cette première journée du sommet n’a pas donné lieu à des annonces majeures. La nécessité de maintenir les acquis de la COP26 à Glasgow – comme la sortie progressive du charbon – a été rappelée par plusieurs intervenants. Mais les prises de parole ont surtout illustré la fracture entre représentants des pays riches s’évertuant à se présenter comme des bons élèves du climat et pays en développement réclamant davantage en matière de financements, au nom des préjudices subis.

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