Née juste après le Covid-19 aux États-Unis, la tendance du « quiet quitting » se développe de plus en plus dans le monde, et notamment en France. Selon l’Ifop, 37% des actifs le pratiquent au quotidien. Ce phénomène se distingue par le sentiment de faire son travail normalement, mais de refuser de s’investir plus que ce qui est prévu.
Cette tendance fait de plus en plus d’adeptes en France. Le « quiet quitting » (soit « démission silencieuse ») est un phénomène né après le Covid-19 sur les réseaux sociaux américains. Il consiste à faire le minimum syndical dans son travail pour préserver sa santé mentale. « Je ne fais pas d’heures supplémentaires », « je ne réponds pas aux mails ou au téléphone après le travail », « j’évite de dépanner les collègues, et je refuse toute tâche qui ne correspond pas à ma fiche de poste »… Voilà le credo des quiet quitters.
Selon une enquête de l’Ifop, 37% des actifs français pratiquent le quiet quitting, de quoi faire très peur aux managers et aux chefs d’entreprise.
Autant de cadres que d’employés ou d’ouvriers
Ces adeptes ont le sentiment de faire leur travail normalement, mais ils refusent de s’investir plus que ce qui est prévu dans leur fiche de poste. Parmi ces actifs quiet quitters, il y a autant de cadres que d’employés ou d’ouvriers. En revanche, les 18-34 ans sont beaucoup plus nombreux que leurs aînés. Près d’un sur deux est concerné par ce phénomène, forcément difficile à gérer pour les employeurs.
Toujours selon la même enquête, une courte majorité de salariés déclare s’impliquer beaucoup dans leur emploi, tandis qu’un peu plus de quatre sur dix admettent faire juste ce qu’il faut.