LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Il a beau se faire aussi discret que possible, on parle beaucoup de lui. L’Angolais Manuel Vicente, connu pour son sens des affaires mais soupçonné de corruption, et ex-numéro deux de José Eduardo dos Santos – président de l’Angola durant 38 ans –, a perdu début octobre l’immunité constitutionnelle de cinq années dont il bénéficiait depuis la fin de son mandat de vice-président en 2017.
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Se pose alors la question de son avenir, dans un contexte où le successeur de dos Santos, João Lourenço a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille. Alors, l’heure de Manuel Vicente a-t-elle sonné ? Rien n’est moins sûr.
À première vue, sa situation n’a jamais été aussi précaire. Après avoir occupé les plus hautes responsabilités – patron de la compagnie nationale de pétrole Sonangol, ministre d’État en charge de la coordination économique et