Les démocrates font tout leur possible pour éviter d’affronter le problème de l’immigration incontrôlée en pleine expansion sur la frontière américaine avec le Mexique. Comme les libéraux au Canada, les démocrates aux États-Unis ne veulent pas déplaire à leur importante la base démographique constituée d’immigrants. Surtout en cette période électorale.
Avec le coup de pub républicain d’envoyer, par bus et par avions, des demandeurs d’asile dans des soi-disant «États sanctuaires» démocrates, le problème pourrait se métastaser en un sujet électoral majeur sapant les gains électoraux des démocrates rapportés par des récents sondages.
Jusqu’ici, le président Biden évitait complètement de parler du problème, donnant la patate chaude à l’inepte Kamala Harris pour qu’elle s’en occupe. Son leadership dysfonctionnel provoque des démissions en série de son personnel, selon le Washington Post. Mais c’est là une autre histoire.
La «reconquista» tranquille des États-Unis
Le flot incontrôlé d’immigrants entrant aux États-Unis est en moyenne de 8 500 par jour. Les Mexicains laissent faire. Pour eux, c’est une « reconquista »tranquille. Le tiers environ du territoire américain a été conquis sur le Mexique.
La reconquête des territoires perdus est un rêve et une ambition nationale. Par l’immigration et la fécondité, elle est commencée depuis longtemps. Selon le site Statista, il y a déjà 65 millions d’Américains hispanophones soit 18% de la population, un chiffre en rapide progression.
Surtout pas rester aux États-Unis
Comme le long de la frontière américaines avec le Mexique, nous faisons face à un problème semblable ici, mais à une bien moindre ampleur. Le chemin Roxham est au centre d’un lucratif trafic impliquant des réseaux de passeurs qui acheminent au Québec des dizaines de milliers d’immigrants qui seraient refoulés s’ils passaient au poste-frontière de Lacolle à quelques kilomètres de là.
L’équipe d’Enquête de Radio-Canada a découvert que les demandeurs d’asile, pas exactement des «damnés de la terre» paient des milliers de dollars pour bénéficier des largesses des gouvernements du Canada et du Québec qu’ils n’ont pas aux États-Unis ou dans leur pays d’origine.
Ils arrivent de partout dans le monde et le flux ne va qu’augmenter dans les mois et les années qui viennent. Ils ne veulent absolument pas demander l’asile aux États-Unis.
Les libéraux fédéraux de Trudeau (de père en fils) sont directement responsables de cette situation scandaleusement absurde qui afflige particulièrement le Québec.
Des réfugiés au 24 Sussex Drive
Les migrants qui traversent la frontière au chemin Roxham ont plus d’impact sur le Québec que sur les autres provinces, dont l’Ontario, protégée de l’afflux par le lac Ontario. Et le fait que l’autre point de passage de prédilection est Akwesasne où, en plus des passeurs, il faut payer des réseaux mohawks pour avoir accès au territoire Canadien.
Il ne le fera jamais, mais je me demande ce qui se passerait si François Legault décidait de faire comme les gouverneurs du Texas et de l’Arizona, dont les États sont submergés pas des centaines de milliers de demandeurs d’asile chaque année, d’en mettre à bord d’autobus et de les envoyer à Ottawa devant la résidence de Trudeau au 24 Sussex Drive.