L’accord technique entre la Tunisie et le grand argentier mondial prévoit une injection de près 500 millions de dollars par an, soit l’équivalent du coût des importations annuelles de produits pharmaceutiques. Très loin, par exemple, des 3,8 milliards de dollars prévus en emprunts extérieurs en 2022 couvrant les deux tiers des besoins de financement du pays.
Lors du précédent accord du Mécanisme élargi de crédit (MEDC), le FMI avait octroyé 2,9 milliards de dollars sur quatre ans.
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L’important, toutefois, n’est pas ce montant de 1,9 milliard de dollars, payables en plusieurs tranches sur quatre ans, mais la signature qu’apposera la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, lors de la réunion du conseil d’administration en décembre. Celle-ci transformera l’accord technique, rendu public le 15 octobre, en accord définitif. À partir de là, la Tunisie pourra débloquer de nombreuses promesses d’aides bilatérales, suspendues à ce paraphe.