Six mois pour inventer une nouvelle « stratégie de la France en Afrique ». Lorsque Emmanuel Macron officialise, le 9 novembre dernier, le départ définitif de l’opération Barkhane du Mali, le chef de l’État annonce aussi l’évolution de la présence française au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Une « évidence » et une « conséquence à tirer » des interventions militaires hexagonales dans la sous-région. Dans le quartier Frédéric Geille de Ouakam, base aérienne de l’armée française pendant la colonisation, les éléments français au Sénégal (EFS) suivent les déclarations présidentielles avec attention. Les militaires positionnés à Dakar s’interrogent : vont-ils eux aussi devoir quitter le pays et abandonner leur mission de coopération avec leurs homologues ouest-africains ?
À Lire
Mali-France : de quoi le régime d’Assimi Goïta accuse Paris