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Pour la presse malienne, l’accord d’Alger est en danger

Pour la presse malienne laccord dAlger est en danger



Des mécanos de service tentent de donner un nouveau souffle à l’accord d’Alger de 2015, qui avait été signé entre le gouvernement malien et les ex-rebelles du Nord sous la bannière de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), en cherchant à désensabler sa feuille de route. Cette médiation internationale a été constituée par l’Algérie et des représentants des cinq États membres du Conseil de sécurité de l’ONU. Cependant, ces propositions sont accueillies avec un certain scepticisme, et le quotidien burkinabè L’Observateur Paalga se demande comment redémarrer une machine poussive depuis sa conception.

La tension est palpable dans le nord du Mali, contrôlé par la CMA, alors que les avions de chasse de type Soukhoï et L-39 Albatros de l’aviation malienne ont survolé plusieurs villes, y compris Kidal, bastion des ex-rebelles, à la veille de la célébration du onzième anniversaire de la déclaration d’indépendance de l’Azawad, en 2012, une vaste partie du nord du Mali revendiquée par des insurgés arabes et touaregs. Selon Mali Tribune, cette situation a fortement augmenté la tension entre le gouvernement malien et les ex-rebelles, semblable à celle de 2012.

La CMA et le gouvernement malien étaient engagés dans un processus de paix depuis des années, dans le but de trouver une solution pacifique à un conflit qui a commencé en 2012. L’accord d’Alger, qui avait été conclu en septembre de cette année-là, avait pour objectif de mettre fin aux affrontements entre les forces du gouvernement et les groupes rebelles du nord et de promouvoir une réconciliation nationale. Cependant, les divergences entre les parties ont entravé sa mise en œuvre.

Il convient de noter que les éléments clés de l’accord ont été mis en œuvre, notamment la création de régions administratives avec des pouvoirs étendus et le désarmement des groupes armés. De plus, un processus de dialogue intercommunautaire a été lancé, visant à résoudre les questions de propriété foncière et d’accès aux ressources naturelles. Pourtant, beaucoup reste à faire, et l’accord continue de faire face à de nombreux défis.

Le désarmement des groupes armés a été insuffisant, et certaines communautés se sont senties exclues du processus de réconciliation. De plus, la mise en œuvre a été entravée par des problèmes de financement, une bureaucratie lourde et une sécurité précaire. En effet, le nord du Mali est toujours confronté à une menace terroriste persistante, notamment de la part d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et d’autres groupes jihadistes.

Dans ce contexte, la médiation internationale cherche à désensabler la feuille de route de l’accord d’Alger en proposant des solutions à ces problèmes, en particulier en ce qui concerne la représentation des communautés locales dans le processus de paix et la réintégration des combattants dans la société. Cependant, il est clair que les défis restent énormes, et que le gouvernement malien et la CMA devront faire preuve de volonté politique et d’engagement pour parvenir à une paix durable.

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