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Il s’agit de la première enquête officielle menée depuis le massacre de Kishishe et Bambo. Elle est menée par le bureau des droits de l’Homme de l’ONU et la Monusco. Selon ses conclusions, 131 personnes ont été tuées arbitrairement fin novembre dans ces deux localités du Rutshuru, dans l’est de la RDC. Ces tueries sont attribuées au M23. La France s’est dite « horrifiée » et appelle « les groupes armés à cesser les combats ». Les précisons de notre envoyée spéciale Aurélie Bazzara-Kibangula.
L’Ouganda a reçu 1 200 doses d’un vaccin contre le virus Ebola pour des essais cliniques, qui seront effectués sur des volontaires. Cette livraison arrive tard puisque le gouvernement – qui reste prudent – dit être en passe de gagner le combat contre le virus, un seul cas ayant été détecté en Ouganda ces dernières semaines. Il faut encore 30 jours sans nouveaux cas pour déclarer la fin de l’épidémie. Le commerce en provenance des régions touchées par la fièvre hémorragique a été durement impacté. Le tourisme est, lui aussi, touché et les conséquences sont lourdes sur les écoliers, déjà privés de cours d’écoles pendant la période du Covid-19. Le reportage de Clément Di Roma.
Au moins douze personnes, en grande partie des supplétifs civils de l’armée, ont été tuées, mercredi 7 décembre, lors d’une nouvelle attaque de jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, selon des sources locales. Les autorités comptent beaucoup sur les volontaires pour la véfense de la patrie (VDP) pour les aider à lutter contre le terrorisme islamiste. En cette fin d’années, plus de 90 000 personnes ont répondu à l’appel des autorités burkinabè. Comment expliquer cet engouement et pourquoi avoir choisi cette stratégie de défense ? Le reportage d’Ange Nomenyo.
Une affaire fait scandale au Nigeria : l’armée aurait mené, depuis près de 10 ans, un programme d’avortements de masse sur des femmes rescapées des groupes jihadistes dans le nord-est du pays. Ces révélations, démenties par l’armée, font suite à une enquête de l’agence Reuters . L’avortement est illégal au Nigeria, sauf lorsque la vie de la mère est en danger.
La maison Chanel a choisi Dakar pour lancer sa collection dite des Métiers d’Arts. Une première sur le continent africain pour la griffe de luxe française. Le défilé a eu lieu dans la salle des pas perdus de l’ancien Palais de justice, un lieu emblématique de la culture dans la capitale sénégalaise. Et la collaboration avec le Sénégal ne devrait pas s’arrêter là.
Cheffe d’édition : Célia Caracena
