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Les victimes de minorités sont souvent sous-représentées en termes de chiffres et minimisées dans la reconnaissance de leurs traumatismes.

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# LES TÉMOIGNAGES DES HOMMES VICTIMES DE VIOLENCES SEXUELLES ENFIN LIBÉRÉS #
Depuis le lancement du hashtag #MeTooGarçons jeudi dernier, les réseaux sociaux ont été inondés de témoignages d’hommes ayant subi des violences sexuelles. Ces récits, longtemps enfouis en raison de stéréotypes de genre et de préjugés, commencent enfin à émerger. Des hommes victimes se sentent enfin vus et crus, recevant un soutien massif de la part de la communauté en ligne. Les témoignages vont de violences subies dans l’enfance à des agressions survenues à l’âge adulte, mettant en lumière des réalités jusqu’ici peu visibles dans l’espace public.

## STATISTIQUES ET RÉALITÉS ##
Selon des données statistiques, les hommes sont moins souvent confrontés à des violences sexuelles par rapport aux femmes. Une enquête menée en 2015 révèle une différence significative entre les pourcentages d’hommes et de femmes ayant subi des violences sexuelles au cours de leur vie. De plus, les hommes témoignant de violences sexuelles évoquent généralement des abus survenus durant l’enfance et l’adolescence, souvent liés à des situations d’inceste. La difficulté pour les hommes victimes de trouver de l’aide en France est également soulignée, avec un manque de structures dédiées à leur soutien.

## STIGMATISATION ET DÉNI ##
Les hommes victimes de violences sexuelles font face à une stigmatisation similaire à celle des femmes, en particulier sur les réseaux sociaux. Des clichés masculinistes et homophobes remettent en cause la légitimité des témoignages des hommes victimes, les renvoyant à une prétendue volonté de se faire remarquer ou à un manque de virilité. Cette violence symbolique peut entraver les hommes dans leur volonté de parler de leurs traumatismes et de demander de l’aide. Il est crucial de reconnaître et de combattre ces discours toxiques.

## RESPONSABILITÉ ET PRISE DE CONSCIENCE ##
La responsabilité des violences sexuelles est souvent projetée sur la victime, créant une atmosphère de silence et de culpabilisation. Il est essentiel de reconnaître que les agresseurs sont souvent des hommes, et que la domination masculine est une réalité dans ces cas de figure. Encourager les hommes victimes à témoigner et à demander de l’aide est un premier pas vers la prise de conscience collective de l’ampleur des violences sexuelles.

References:
– [Enquête « Violences et rapports de genre » (Virage) – Ined](https://virage.site.ined.fr/)
– [Dernière enquête Genese – SSMSI](https://mobile.interieur.gouv.fr/Interstats/L-enquete-GENESE)
– [Rapport du ministère de l’Intérieur sur les violences sexuelles hors cadre familial](https://www.interieur.gouv.fr/archives/actualites/communiques-de-presse/violences-sexuelles-hors-cadre-familial-enregistrees-par-services)
– [Misogynie sur les réseaux sociaux : « Le plus puissant des algorithmes, c’est le patriarcat » – France 24](https://www.france24.com/fr/france/20240225-misogynie-sur-les-réseaux-sociaux-le-plus-puissant-des-algorithmes-c-est-le-patriarcat)

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