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Les léopards du Sri Lanka sont menacés, mais cette femme est déterminée à les sauver.

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Un pays en paix et en développement rapide, mais où les léopards sont menacés. Sri Lanka, qui a connu une guerre civile sanglante de 1983 à 2009, a perdu près de 70% de l’habitat des léopards en raison de la déforestation pour faire place à des cultures et à des habitations. Dans ces poches de forêts restantes et non reliées entre elles, la chercheuse en conservation Anjali Watson s’inquiète des dangers pour l’espèce. Les léopards sont également victimes de pièges à fils, destinés à capturer des animaux pour leur viande, mais qui ont un effet indifférencié sur la faune environnante. Aujourd’hui, de 750 à 1 000 léopards adultes seraient encore présents sur l’île. Ils jouent pourtant un rôle clé dans l’écosystème. Comme l’explique Watson, « nous les appelons une espèce parapluie, parce que prendre des mesures pour sauver les léopards protège toutes les autres espèces qui partagent leur maison forestière ».

C’est pour cette raison qu’Anjali Watson et son mari, Andrew Kittle, ont lancé en 2000 un projet-pilote pour étudier les léopards du parc national de Yala, dans le sud-est de Sri Lanka. À l’époque, très peu d’informations étaient disponibles sur cet animal furtif, dont chaque individu possède une configuration unique de taches. Pour les protéger, il fallait comprendre leur mode de vie et connaître leur nombre. Le couple a ensuite créé le Wilderness & Wildlife Conservation Trust(WWCT) en 2004, et poursuit désormais une étude sur la taille de la population de léopards grâce à des caméras à détection de mouvements, qui permettent d’identifier chaque individu. Mais l’installation de ces appareils peut parfois être difficile : déplacements sur des pistes rocailleuses, escalade de collines, passage dans la jungle et risque de rencontrer des éléphants, des ours et des serpents, ainsi que des sangsues et des tiques.

L’objectif de Watson et de WWCT est de sensibiliser les autorités srilankaises à la nécessité de protéger les corridors forestiers et les zones tampons autour des zones protégées pour sauvegarder la population des léopards, mais aussi aider les populations humaines à prospérer. « Nous espérons que nos données aideront à façonner les plans de développement », explique Watson, qui souhaite garantir la survie de ces animaux « beaux et fabuleux ».


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