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Le veto levé sur le retour des Israéliens dans les colonies évacuées de Cisjordanie.



Les législateurs votent pour permettre aux Israéliens de retourner dans quatre colonies de Cisjordanie qui ont été évacuées en 2005.

Le 12 juillet 2021, les députés israéliens ont voté pour un projet de loi permettant aux Israéliens de s’installer dans quatre colonies de Cisjordanie qui ont été évacuées en 2005. Ce vote a été salué par les groupes de colons et certains membres du gouvernement israélien, mais a été condamné par les Palestiniens et la communauté internationale.

Le projet de loi, connu sous le nom de « loi de la régularisation », permettrait aux Israéliens de s’installer à nouveau à Homesh, Ganim, Sa-Nur et Kadim, qui ont été évacuées lors du plan de retrait de Gaza et de la Cisjordanie en 2005. Les colons avaient été expulsés de force de ces colonies dans le cadre d’un accord passé par le gouvernement israélien pour évacuer environ 8 000 colons de Gaza et de quatre colonies de Cisjordanie.

Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, était absent lors du vote, mais il a publiquement exprimé son soutien à la loi. Les partisans de la loi affirment qu’elle est nécessaire pour répondre aux besoins des colons qui ont été forcés de quitter leurs maisons il y a plus de 15 ans et sont toujours sans logement ou sans compensation adéquate.

Cependant, les critiques de la loi soulignent qu’elle violerait le droit international en permettant l’occupation de terres palestiniennes annexées illégalement. Les colonies de Cisjordanie sont considérées comme illégales par les Nations unies et la communauté internationale. La communauté internationale considère également l’évacuation de Gaza et de la Cisjordanie comme une étape nécessaire pour la création d’un État palestinien indépendant.

Les Palestiniens ont vivement condamné le vote, affirmant qu’il exacerbait les tensions et sapait les chances de paix. Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a déclaré que « l’occupation continue de s’appuyer sur des lois racistes pour justifier l’expropriation des terres palestiniennes, la construction de colonies et la judaïsation de Jérusalem ».

Les États-Unis ont également réagi à la loi, exprimant leur inquiétude quant aux implications du vote. Un porte-parole du département d’État américain a déclaré que les États-Unis « ne soutenaient pas les activités de colonisation » et ont appelé Israël à s’abstenir de toute action qui pourrait compliquer la situation.

Le vote sur la loi de régularisation est intervenu en pleine période de tensions croissantes entre Israël et la Palestine. Des violences ont éclaté dans la vieille ville de Jérusalem au cours du mois dernier, entraînant des affrontements entre la police israélienne et les Palestiniens, ainsi qu’un barrage de roquettes sur Israël lancé par le Hamas.

De nombreux observateurs ont averti que la loi de régularisation risquait d’aggraver les tensions et de rendre plus difficile la reprise des négociations de paix entre Israël et la Palestine. Certains ont également mis en garde contre le risque d’une escalade violente, avec une intensification des attaques de roquettes et des frappes aériennes israéliennes.

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