Walt Disney World a annoncé la tenue d’une « Pride Nite » en juin, qui vise à permettre une visibilité de la communauté LGBTQI au cœur des manèges. Cette décision intervient après que Disneyland Paris soit devenu le premier parc d’attractions à organiser un événement officiel pour célébrer la fierté en 2019. Malgré l’enthousiasme suscité par cette nouvelle, certains utilisateurs ont fait part de commentaires homophobes et transphobes, déclarant qu’ils ne viendraient pas à Disneyland ces jours-là.
Cette prise de position de Walt Disney World fait écho à celle du gouverneur de Floride, Ron DeSantis, connu pour des politiques jugées anti-LGBTQI. En effet, une loi adoptée en 2022 interdit d’aborder l’orientation sexuelle et l’identité de genre avec les classes de 5 à 8 ans. Suite à cette loi, le directeur général de Disney, Bob Chapek, s’est entretenu avec le gouverneur républicain pour exprimer son inquiétude. En représailles, DeSantis et les autorités de Floride ont supprimé la circonscription fiscale d’exception où Disney gérait ses parcs Disney World et Epcot, entre autres, en autonomie quasi totale.
Malgré ces sanctions, l’organisation d’une Pride Nite par Disneyland est saluée par des mouvements tels que Gay Days Anaheim, qui lutte pour une meilleure visibilité de la communauté LGBTQI. Eddie Shapiro, à la tête du mouvement, a déclaré que « Disney affirme tout haut qu’en tant qu’entreprise, elle n’est pas intimidée par ce qui se passe en Floride, et qu’elle n’a aucune raison de l’être. »