AFFAIRE PAUL MACKENZIE : LEADER D’UNE SECTE ACCUSÉ DE MASSACRE DE SHAKAHOLA AU KENYA
Dans cette affaire choquante qui a éclaté l’année dernière au Kenya, plus de 400 témoins devraient comparaître au cours des quatre prochains jours pour témoigner. Paul Mackenzie, le leader de la secte, est accusé d’avoir incité ses adeptes à se laisser mourir de faim dans ce qui est désormais connu sous le nom de "Massacre de la Forêt de Shakahola".
UN CAS JUDICIAIRE SANS PRÉCÉDENT
Selon M. Yamina, le procureur en charge de l’affaire, cette affaire est unique au Kenya. Les suspects seront poursuivis en vertu d’une loi relative aux pactes de suicide. M. Mackenzie aurait dit à ses disciples qu’ils parviendraient plus rapidement au paradis s’ils cessaient de s’alimenter.
DES ACCUSATIONS MULTIPLES
Outre les accusations liées au massacre de Shakahola, M. Mackenzie est confronté à deux autres procès. Le premier concerne des accusations de terrorisme qui ont débuté en juillet, et le second porte sur des accusations de maltraitance infantile, notamment de torture, d’agression, de cruauté envers les enfants et de violation du droit à l’éducation des enfants, accusations qu’il nie en bloc.
UNE SECTE MACABRE
Les survivants affirment que M. Mackenzie avait établi un ordre macabre selon lequel les enfants devaient être les premiers à se laisser mourir de faim, suivis des célibataires, des femmes, des hommes, et en dernier lieu, des dirigeants religieux.
L’ÉGLISE INTERNATIONALE DE LA BONNE NOUVELLE
En 2003, M. Mackenzie a fondé son Église Internationale de la Bonne Nouvelle, qu’il aurait affirmé avoir fermée en 2019. Il aurait encouragé ses fidèles à se rendre dans la forêt de Shakahola pour se préparer à la fin du monde et rencontrer Jésus.
UN ENDROIT ISOLÉ ET ENVOUTANT
Il est rapporté que le pasteur Mackenzie était propriétaire de 800 acres de cette forêt éloignée, où il n’y a pas de réseau mobile. La forêt était divisée en différentes zones portant des noms de lieux bibliques tels que Judée, Bethléem et Nazareth.
En résumé, Paul Mackenzie, leader d’une secte au Kenya, fait face à des accusations graves liées à un massacre de masse impliquant la mort par inanition de ses adeptes. Ce cas judiciaire sans précédent soulève des questions sur la manipulation des croyants au sein de cette secte macabre.
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