Le ministre de la Santé, François Braun, a indiqué dimanche qu’il se prononcera sur la réintégration ou non des soignants non vaccinés contre le Covid-19 lorsqu’il aura reçu les avis de la Haute autorité de Santé et du Comité consultatif national d’éthique. Cela concerne « très peu de médecins » et « 1.050 infirmiers », a-t-il affirmé.
Le ministre de la Santé, François Braun, se prononcera sur la réintégration ou non des soignants non vaccinés contre le Covid-19 lorsqu’il aura reçu les avis de la Haute autorité de Santé et du Comité consultatif national d’éthique, a-t-il indiqué dimanche au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro. « Le problème des soignants non vaccinés est à deux niveaux », a expliqué le ministre, qui était interrogé sur cette option face à la pénurie de soignants dans les hôpitaux.
« Il est d’abord à un niveau de sécurité sanitaire: accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ? », s’est-il interrogé, rappelant qu' »on meurt encore du Covid en France tous les jours ».
« Un problème d’éthique »
Et par ailleurs, « il y a un problème d’éthique », a-t-il ajouté, notamment par rapport aux soignants qui ont joué le jeu au plus fort de la crise Covid et qui ont « tenu la ligne ». Pour répondre à la question, « j’ai saisi la Haute autorité de Santé qui doit me donner un avis en début d’année sur les vaccins obligatoires d’une façon générale », et « j’ai saisi également le Comité consultatif national d’éthique qui me rendra aussi un avis » sur le sujet, a-t-il dit. « Je prendrai ma décision une fois que j’aurai ces deux avis ».
Quant au nombre de soignants dont il s’agit, cela concerne « très peu de médecins » et « 1.050 infirmiers, c’est le chiffre qui m’a été donné par le président de l’Ordre des infirmiers, sur 300.000 » environ, a rappelé le ministre, estimant que leur réintégration ou non aurait peu d’incidence sur la problématique de la pénurie de soignants.