La décision a plusieurs semaines déjà mais n’a été rendue publique que tardivement : le groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté, le 1er septembre 2022, un avis concernant Sisiku Ayuk Tabe et neuf autres leaders anglophones détenus à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé.
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Selon le document que Jeune Afrique a pu consulter, la privation de liberté de Sisiku Ayuk Tabe, Wilfred Tassang, Ngala Nfor Nfor, Blaise Sevidzem, Elias Ebai Eyambe, Fidelis Ndeh-Che, Egbe Ntui Ogork, Henry Tata Kimeng et Cheh Augustine Awasum « est contraire aux articles 2, 6, 7 , 8, 9, 10 et 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, aux articles 2 (1) et (3), 9, 14 et 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et donc est arbitraire ».