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La guerre entre Israël et le Hamas : Netanyahou réitère son opposition à un contrôle palestinien sur Gaza, où les combats font rage.

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GUERRE ISRAËL-HAMAS : NETANYAHOU RÉAFFIRME SON REFUS D’UN CONTRÔLE PALESTINIEN SUR GAZA, THÉÂTRE DE COMBATS ACHARNÉS

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a réitéré son refus catégorique d’un contrôle palestinien sur Gaza, en soulignant la nécessité pour Israël de s’assurer que la région ne constitue plus une menace. Cette position a été clairement exprimée lors d’un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden. Netanyahou a également souligné la nécessité de contrôler la sécurité de l’ensemble du territoire situé à l’ouest du Jourdain, englobant la Cisjordanie occupée et Gaza. Ces propos ont été tenus dans un contexte de combats acharnés entre Israël et le Hamas, qui ont déjà fait des milliers de victimes, principalement des civils.

CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : UN BILAN HUMAIN ET HUMANITAIRE ACCABLANT

Le conflit entre Israël et le Hamas a atteint son 107e jour, entraînant la mort de 1 140 personnes, en majorité des civils selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens. En outre, plus de 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza, provoquant une crise humanitaire majeure dans la région. Les bombardements et opérations militaires israéliens ont également entraîné le déplacement d’au moins 1,7 million de personnes, principalement des femmes, des enfants et des adolescents, selon des chiffres de l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Dans ce contexte, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a souligné l’importance de reconnaître le droit du peuple palestinien à un État et a condamné tout déni de ce droit comme inacceptable.

LE LEADERSHIP AMÉRICAIN FACE À LA CRISE

Le président américain Joe Biden, quant à lui, a exprimé sa croyance en la perspective et la possibilité d’un État palestinien, tout en reconnaissant que beaucoup de travail sera nécessaire pour y parvenir. Cependant, le Hamas a qualifié cette perspective d’illusion, soulignant que les attentes de Biden en faveur d’un État de Palestine ne duperont pas le peuple palestinien. Cette position souligne clairement la fracture entre les parties impliquées dans le conflit, empêchant toute perspective de résolution rapide et pacifique.

LES COMBATS SE POURSUIVENT

Pendant ce temps, les combats se poursuivent sur le terrain, avec des dizaines de frappes aériennes et tirs d’artillerie dans la bande de Gaza, alors que l’armée israélienne mène également des opérations en Cisjordanie. La violence continue d’entraîner des pertes humaines et des dégâts matériels considérables, alimentant ainsi le cycle de violence et de souffrance dans la région.

ISRAËL FACE À LA PRESSION INTERNATIONALE

Israël, sous la pression de la communauté internationale et de l’ONU, est confronté à des appels pour un cessez-le-feu humanitaire afin de limiter le nombre de victimes civiles à Gaza. Cependant, le Premier ministre Netanyahou rejette ces appels, soulignant sa volonté d’anéantir le Hamas et de maintenir le contrôle sécuritaire de la région.

DES TENSIONS RÉGIONALES EXACERBÉES

Le conflit entre Israël et le Hamas exacerbe également les tensions régionales, suscitant des réactions menaçantes de l’Iran après la mort de cinq militaires iraniens dans une frappe attribuée à Israël à Damas. Les échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise et les attaques en Irak mettent en évidence les risques d’embrasement régional au-delà du conflit israélo-palestinien.

Dans ce contexte, il est clair que la crise persistante entre Israël et le Hamas continue de saper la stabilité régionale et de causer des souffrances humaines incommensurables. Une résolution pacifique et durable semble de plus en plus éloignée, malgré les appels répétés de la communauté internationale. La situation actuelle exige une action urgente et concertée pour éviter une escalade du conflit et des souffrances supplémentaires pour les civils innocents piégés dans cette spirale de violence.

Pour plus d’informations sur cette situation, veuillez consulter l’article original sur La Libre.

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