JAMES MANGOLD’S AS SICK OF CINEMATIC UNIVERSES AS YOU ARE
DANS UNE RÉCENTE INTERVIEW AVEC Rolling Stone, le réalisateur James Mangold a révélé son point de vue sur les univers cinématographiques. Il a déclaré qu’il ne participe pas à la construction d’un univers de films multiples, préférant se concentrer sur ce qui est unique à chaque film et chaque personnage. Pour lui, l’obsession des studios pour les crossovers et les easter eggs est néfaste pour l’art du récit. Il estime que l’important est de toucher émotionnellement le public avec une histoire captivante.
Mangold est notamment connu pour avoir dirigé des films tels que "Logan" et le prochain "Indiana Jones 5". Son approche artistique se distingue par son refus de se plier aux codes des franchises cinématographiques qui privilégient les connexions entre les films plutôt que l’émotion pure. Il revendique une forme de storytelling authentique et personnel, loin des impératifs commerciaux des grands studios.
PERSPECTIVE CRITIQUE SUR LES CROSSOVERS CINÉMATOGRAPHIQUES
L’engouement pour les univers cinématographiques interconnectés a pris de l’ampleur ces dernières années, avec des franchises comme le Marvel Cinematic Universe qui dominent le box-office. Cependant, certains réalisateurs comme James Mangold expriment un certain épuisement face à cette tendance. Pour eux, l’art du cinéma risque d’être sacrifié au profit d’une logique mercantile axée sur le fan service.
Dans une industrie où les suites, les préquelles et les spin-offs se multiplient, Mangold défend une approche plus artistique et introspective. Il prône la singularité des œuvres cinématographiques, mettant en avant la profondeur des personnages et la qualité de l’écriture. Pour lui, le véritable enjeu est de créer des films qui résonnent émotionnellement avec le public, plutôt que de chercher à créer un univers interconnecté à tout prix.
LA RÉACTION FACE AUX MULTIVERS
La récente annonce du retour de Hugh Jackman en tant que Wolverine dans le film "Deadpool & Wolverine" a suscité des réactions mitigées chez les fans et les créateurs. Si certains voient d’un bon œil ces rencontres entre différents univers de super-héros, d’autres comme James Mangold expriment des réserves. Selon lui, multiplier les références et les connexions entre les films peut nuire à l’originalité des histoires et à l’émotion qui s’en dégage.
Avec l’avènement des multivers et des timelines alternatives, le cinéma de genre se retrouve à un tournant critique. Les studios cherchent à capitaliser sur la popularité de leurs franchises en multipliant les crossover, au risque de diluer l’identité artistique de chaque réalisateur. Pour Mangold, il est primordial de préserver l’intégrité artistique de chaque film, en évitant de sacrifier la qualité narrative sur l’autel du merchandising.
STRATÉGIE DE MARKETING CINÉMATOGRAPHIQUE
Dans un paysage cinématographique saturé de franchises et de suites, la prise de position de réalisateurs comme James Mangold peut sembler audacieuse. Cependant, elle traduit une volonté de renouvellement et d’émancipation vis-à-vis des codes établis par l’industrie. En mettant l’accent sur l’émotion et l’authenticité des récits, Mangold défend une vision du cinéma plus personnelle et artistique.
En fin de compte, la diversité des approches artistiques est essentielle pour garantir la richesse et la créativité du septième art. Alors que l’industrie du cinéma continue d’évoluer, il appartient aux réalisateurs et aux créateurs de défendre leurs convictions et leur intégrité artistique face à la pression des studios et des franchises. Le débat sur les univers cinématographiques interconnectés est loin d’être clos, mais des voix comme celles de James Mangold rappellent l’importance de préserver la singularité et la diversité des histoires que le cinéma peut raconter.
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