Invité du « Grand Rendez-vous »Europe1/CNews/Les Echos, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal est revenu sur la poursuite de la grève dans cinq raffineries de TotalEnergies. Il estime « inacceptable » la poursuite des blocages malgré l’établissement d’accords majoritaires entre les grévistes et TotalEnergies.
Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a jugé dimanche « inacceptable la poursuite de blocages » dans cinq raffineries de TotalEnergies « alors même que des accords majoritaires ont été trouvés pour revaloriser les salaires », lors du « grand rendez-vous » Europe1/CNews/Les Echos.
« Evidemment qu’il y a un droit de grève, mais à un moment le pays doit aussi pouvoir fonctionner. Ce qui est certain c’est que vous avez quelques syndicalistes qui parfois donnent l’impression de s’assoir sur les intérêts de millions de Français », a déclaré dimanche le ministre.
« Je suis respectueux de la Constitution et du droit de grève (…). En l’occurrence, des discussions salariales avaient été annoncées. Elles ont même été avancées pour qu’elles puissent se tenir plus vite, malgré l’accord majoritaire qui a été trouvé, il y a un syndicat effectivement qui continue de bloquer. Je trouve ça incompréhensible », a-t-il poursuivi.
Il estime également que certains « blocages sont des troubles à l’ordre public et c’est dans ce contexte que des réquisitions ont été décidées ».
« Nous avons pris les mesures nécessaires »
Selon Gabriel Attal, la réponse du gouvernement face à la crise du carburant a été adéquate : « il faut faire les bonnes réquisitions au bon moment et au bon endroit et c’est ce qu’on fait maintenant ».
« On a mis une pression très forte sur les entreprises et sur les syndicats pour qu’ils se mettent autour de la table. Elisabeth Borne a passé sa semaine au téléphone ou en réunion avec les dirigeants des entreprises et les syndicats. Nous avons pris les mesures nécessaires pour améliorer la situation en faisant circuler plus de camions en important du carburant de Belgique », poursuit le ministre.