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Mis au ban en 2018, Adrien Rabiot est devenu quatre ans plus tard un cadre de l’équipe de France de football qui débute son Mondial mardi soir face à l’Australie. En l’absence de Paul Pogba et N’Golo Kanté, sa polyvalence pourrait se révéler précieuse dans la conquête du titre suprême.
À un peu plus de 24 heures du coup d’envoi du Mondial 2022 au Qatar, les Bleus poursuivent leur préparation avant leur entrée en lice mardi soir contre l’Australie (20h). Un match auquel devrait prendre part Adrien Rabiot, ancien banni de l’équipe de France, devenu depuis un taulier de l’effectif.
Adrien Rabiot, c’est en quelque sorte l’autre Benzema des Bleus : un talent immense mais une image brouillée qu’il assume. Il y a quatre ans, celui que l’on surnomme le Duc avait refusé d’intégrer le groupe des réservistes pour le Mondial en Russie. Une attitude à laquelle n’avait pas franchement goûté Didier Deschamps qui l’avait aussitôt écarté du groupe. Le milieu de la Juventus est revenu sur la pointe des pieds peu de temps avant l’Euro 2020 mais n’a rien oublié de ce triste épisode.
Un rôle important à jouer
« C’est vrai que c’était une grosse déception. J’ai beaucoup travaillé pour être présent ici en 2022 mais je ne prends pas ça comme une revanche. Je suis reconnaissant de tout ce qu’il s’est passé depuis mon retour en bleu ». Pour sa première Coupe du monde, Adrien Rabiot aura un rôle important à jouer. Paul Pogba et N’Golo Kanté sont forfaits et ses autres coéquipiers au milieu sont moins expérimentés. Malgré un vécu limité en bleu – seulement 29 sélections – l’ancien du PSG est prêt à prendre ses responsabilités.
Sur le terrain, il pourrait être aligné à une position inhabituelle, légèrement excentrée à gauche. « Je me sens en mesure de pouvoir aider les autres, de pouvoir montrer l’exemple. J’aime cette position, oui ». Un poste qui n’est pas sans rappeler celui occupé en 2018 par Blaise Matuidi à gauche. Son enthousiasme et son expérience avaient été des atout précieux dans la conquête du titre.
