Mettre fin à une injustice. C’est ainsi que Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, présente le combat mené par la Côte d’Ivoire et le Ghana en faveur d’une meilleure rémunération de leurs cacaoculteurs. Ayant constitué une alliance surnommée « l’Opep du cacao », les deux voisins mènent un bras de fer avec le reste de la filière, qui touche la majorité des revenus générés par l’industrie du chocolat mais s’est engagée à soutenir un cacao plus durable.
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Menée dans un contexte de morosité de la demande mondiale de fèves, la bataille est âpre pour Abidjan et Accra. Des difficultés que balaie le ministre, également porte-parole du parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), rappelant l’importance de l’or brun pour la Côte d’Ivoire. Le cacao, qui représente 40 % des exportations et 14 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, est un moyen de subsistance pour près de 6 millions de personnes.
Jeune Afrique : Les efforts de la Côte d’Ivoire et du Ghana pour arriver à une meilleure rémunération des planteurs de cacao ont du mal à payer. Quel est le problème ?