Au Sénégal, quelque 7 millions d’électeurs sont appelés à renouveler leurs députés dimanche 31 juillet. Un scrutin que l’opposition veut mettre à profit pour imposer une cohabitation au président Macky Sall et freiner les velléités qu’elle lui prête de briguer un troisième mandat en 2024. Le chef de l’Etat, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, maintient le flou sur ses intentions. Mais il a promis de nommer un premier ministre (poste qu’il avait supprimé puis rétabli en décembre 2021) au sein de la formation victorieuse des élections législatives.
Huit coalitions sont en lice, dont celles de la majorité et Yewwi Askan Wi (« libérer le peuple », en wolof), la principale alliance d’opposition, formée autour d’Ousmane Sonko, arrivé troisième de la présidentielle de 2019. Celle-ci a passé un accord avec la coalition Wallu Sénégal (« sauver le Sénégal »), dirigée par l’ex-président Abdoulaye Wade. La moins bien placée dans un département s’engage à soutenir l’autre avec pour objectifs d’« obtenir une majorité parlementaire » et d’« imposer une cohabitation gouvernementale ».
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