« Nous appelons à la création d’une Agence nationale dont la mission consistera à assurer la gestion stratégique des participations de l’État et à suivre la performance des établissements publics. » Il y a deux ans tout juste, lors de son discours de la fête du Trône, Mohammed VI préconisait la mise en place d’une nouvelle institution pour revaloriser le portefeuille public et améliorer son rendement.
Entre-temps, l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État est née. Ses missions : conseiller l’État dans chaque projet de prise de participation et toute décision liée au capital des entreprises et des établissements publics mais aussi dans toute opération de privatisation. « C’est une institution similaire à l’APE française [l’Agence des participations de l’État], qui représente l’État actionnaire dans tout ce qui a trait aux investissements, à l’ouverture du capital et aux privatisations », résume une source gouvernementale, qui explique qu’une étude du ministère des Finances avait révélé l’absence de toute stratégie cohérente concernant la gestion du portefeuille de l’État.
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