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Est-ce que Brinks est maintenant une entreprise de technologie de transaction d’argent ?

portrait PDG Société Brinks


# BRINKS, LA SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE FONDS, DEVIENT UNE « CASH TECH »

Depuis sa création il y a plus de cent ans, la société américaine Brinks a joué un rôle essentiel dans la gestion des flux d’argent liquide. La filiale française de cette entreprise a ainsi géré plus de 50 milliards d’euros, ce qui représente un quart des paiements de proximité dans le pays. Face à la digitalisation massive des moyens de paiement, Brinks a su s’adapter pour devenir une véritable « cash tech ». Cette transformation a été supervisée par Michaël Gabay, son Président Directeur Général.

## UNE ÉVOLUTION RAPIDE VERS LE DIGITAL

Selon Michaël Gabay, en trois ans, Brinks a évolué avec une rapidité incroyable pour devenir un véritable acteur technologique en intégrant tous les nouveaux métiers nécessaires. Aujourd’hui, la digitalisation est omniprésente au sein du parcours des flux fiduciaires de l’entreprise. Brinks gère 11 000 distributeurs de billets via ses propres logiciels et encaisse les dépôts d’espèces chez des buralistes pour le compte de néo-banques sans guichet. De plus, l’entreprise propose plus de 8 500 solutions de digitalisation du cash pour les grandes enseignes. Notamment, ses activités traditionnelles de transport de fonds et de traitement des espèces ne représentent plus aujourd’hui que 50% de son chiffre d’affaires.

## LA DIGITALISATION DU CASH

Digitaliser le cash signifie que les flux de données liés aux espèces deviennent des données exploitables en temps réel, similaire au traitement des cartes de crédit. Grâce à cette transformation, les transactions en liquide ont gagné en rapidité et en facilité, tout en demeurant le moyen de paiement le plus fiable. Cette évolution permet à Brinks de gérer les données de manière intelligente et proactive, en automatisant l’analyse des données et en y adjoignant les règles métier adéquates pour structurer les nouveaux process et les services associés.

## L’AVENIR DES ESPÈCES DANS UN MONDE DIGITAL

Bien que l’on pensait assister à la fin des espèces, le nombre de retraits d’argent en liquide a augmenté ces derniers mois en France. Les Français demeurent attachés à ce moyen de paiement, puisque même si leur nombre baisse, 50% des transactions se font toujours en espèces. Selon Michaël Gabay, plutôt que de s’exclure, les espèces se complètent avec les autres moyens de paiement. Par exemple, l’intégration des espèces dans les caisses en libre-service a rencontré un succès considérable ces dernières années.

## DIVERSIFICATION DES PROFILS AU SEIN DE L’ENTREPRISE

Dans sa carrière professionnelle, Michaël Gabay a reçu un conseil précieux : considérer que les ressources se trouvent d’abord au sein de l’entreprise. Il prône le recrutement de profils diversifiés, favorisant l’envie et la curiosité au sein de l’équipe. Ainsi, Brinks compte des employés ayant des parcours atypiques, prouvant que la diversité des expériences et des cultures est un atout pour l’entreprise.

Ainsi, la société Brinks a su s’adapter à la digitalisation massive des moyens de paiement pour devenir une référence dans la gestion des flux fiduciaires et le traitement des espèces. La transformation numérique de l’entreprise, sous la direction de Michaël Gabay, confirme sa position en tant que « cash tech » et adapte son offre aux besoins changeants de ses clients.

Références :
– [Brinks France](https://www.fr.brinks.com/)
– [Forbes France – Rencontre avec Michaël Gabay](https://www.forbes.fr/business/brinks-la-societe-de-transport-de-fonds-est-elle-devenue-une-cash-tech/)

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