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« Après plusieurs mois de recherches, nous avons fini par accepter un deux-pièces sans lumière et extrêmement bruyant »

« Après plusieurs mois de recherches, nous avons fini par accepter un deux-pièces sans lumière et extrêmement bruyant »


La recherche d’un logement abordable et la difficulté à payer le loyer deviennent une source d’anxiété de plus en plus courante, même pour les Français disposant d’un revenu stable. Certains ont du mal à se reloger en raison du niveau des prix et de la complexité administrative. Kheira (qui a souhaité rester anonyme comme tous les témoins), 31 ans, partage avec sa sœur un studio de 18 mètres carrés dans la métropole de Lyon, une situation qui dure depuis cinq ans.

Kheira est divorcée et est venue dans la région lyonnaise pour trouver un emploi. Elle travaille dans l’informatique et gagne un salaire mensuel de 1 300 euros en contrat à durée indéterminée. Malgré un revenu stable, Kheira ne parvient pas à trouver un appartement abordable dans sa zone géographique. « Dans les annonces du secteur privé, l’appartement de 30 mètres carrés coûte au minimum 700 euros par mois. Les agences me demandent des garants et une caution d’un montant triple du loyer, c’est impossible pour moi », témoigne-t-elle.

N’ayant pas trouvé de solution dans le secteur privé, Kheira a fait appel au dispositif de droit au logement opposable en invoquant les critères d’hébergement par un proche. Elle a dû attendre quatre mois pour une validation et neuf mois pour une proposition de logement social, un studio situé à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône). « C’est à une heure de trajet de mon travail. Je sais qu’une personne seule a très peu de chances de trouver un logement, si je ne le prends pas, je serai radiée pendant un an. Je suis obligée d’accepter même si je sais que je n’y serai pas heureuse », confie Kheira. Elle se rassure en se disant : « J’aurai un toit, je chercherai plus tranquillement. »

« C’est assez violent »

Ce sentiment de résignation est partagé par Anne, 62 ans, à Paris. Avec son mari retraité, cette cadre de la fonction publique a voulu quitter un logement du 14ème arrondissement, « laissé en déshérence par son propriétaire ». Il s’agit d’un deux-pièces situé au 6ème étage, approchant les 40°C l’été. Le couple a voulu se trouver un autre cadre de vie, plus confortable.

« Après plusieurs mois de recherches, à visiter des endroits souvent improbables, voire indigents, pour des prix élevés », ils « ont fini par accepter un deux-pièces de 48 mètres carrés sans lumière et extrêmement bruyant, dans lequel il semble vivre avec leurs voisins ». L’appartement est situé au 3ème étage sans ascenseur et coûte chaque mois le tiers des revenus du couple. Il faut encore y ajouter le prix de l’eau et de l’électricité.

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Le marché du logement en France est tendu et il devient de plus en plus difficile pour de nombreux Français de trouver un logement abordable et de payer le loyer. C’est devenu une source d’anxiété même pour ceux qui ont un revenu stable.

Kheira, 31 ans, partage un studio de 18 mètres carrés avec sa sœur à Lyon depuis cinq ans. Bien qu’elle gagne un salaire mensuel de 1 300 euros en tant qu’informaticienne, elle n’a pas les moyens de trouver un logement abordable à proximité de son lieu de travail, situé dans le 9ème arrondissement. Elle s’est tournée vers le dispositif de droit au logement opposable, mais a dû attendre longtemps avant de se voir proposer un logement social à Sainte-Foy-lès-Lyon, situé à une heure de trajet de son travail.

Anne, cadre de la fonction publique à Paris, 62 ans, a dû quitter un logement du 14ème arrondissement en raison de la négligence de son propriétaire. Après de longues recherches, le couple a accepté un deux-pièces sombre, bruyant et sans ascenseur au 3ème étage pour le tiers de leurs revenus mensuels.

Ces deux exemples illustrent la difficulté croissante pour de nombreux Français de trouver un logement abordable et décent. Cette situation précaire est une source d’inquiétude et de stress pour les personnes concernées.

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