Le député du Nord, Adrien Quatennens, a été réintégré au sein de La France insoumise, après une suspension de quatre mois due à une condamnation pour violences contre son ex-compagne. Toutefois, il ne fera pas partie de l’intergroupe de la coalition de gauche, a déclaré le vice-président du groupe LFI Alexis Corbière le 13 avril. Leur vote lors du scrutin à bulletins secrets a été gardé confidentiel, provoquant la réaction du Parti socialiste qui a jugé cette décision « inacceptable ». Alexis Corbière a répondu en disant : « Je défends ce qui a été adopté. Cela nécessite peut-être de continuer à discuter ». Pendant que la députée écologiste Sandrine Rousseau a déclaré qu’Adrien Quatennens aurait dû démissionner. La seule chose que lui imposait LFI, en quelque sorte, était de se taire. Pendant ces quatre mois, il a parlé à plusieurs reprises dans l’hémicycle.
Francois Ruffin, une autre figure de La France insoumise, a déclaré qu’il avait toujours été favorable à ce qu’Adrien Quatennens prenne une année sabbatique ; « une traversée du désert ne fait de mal à personne », a-t-il ajouté. La France insoumise a été fondée en 2016 par Jean-Luc Mélenchon, et est devenue une force politique majeure lors des élections législatives de 2017, remportant 17 sièges à l’Assemblée nationale. Depuis, le parti a connu des conflits internes. Adrien Quatennens est un membre éminent de La France insoumise et un proche allié de Jean-Luc Mélenchon.
La violence conjugale est un sujet de préoccupation majeur en France et dans le monde entier. En France, on estime que près de 214 000 femmes âgées de 18 à 75 ans ont été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire en 2019. Le gouvernement a lancé une campagne de sensibilisation sur les violences faites aux femmes et a annoncé une série de mesures pour aider les victimes, notamment l’ouverture de centres d’accueil d’urgence. La France a également adopté une loi qui renforce la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, en introduisant des mesures telles que l’âge de consentement à 15 ans et la pénalisation du harcèlement de rue.