Deux précautions valent mieux qu’une. L’histoire des sélections africaines en Coupe du monde – et accessoirement en Coupe d’Afrique des nations – est truffée d’anecdotes rappelant combien la question des primes est sensible. On se souvient de menaces de grèves de l’entraînement, parfois mises à exécution, ou même de boycott d’un match. Certaines sélections savent davantage que d’autres mettre en scène ces petits conflits internes.
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Le Cameroun notamment, grand expert en la matière, a connu des crises récurrentes sur fond de primes. Cette année, pour éviter toute polémique, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a eu la bonne idée de tout régler bien avant le coup d’envoi du mondial au Qatar. Chacun des 26 Lions indomptables empochera, selon les chiffres qui ont circulé ces derniers jours, 92 100 euros de prime de participation, et Rigobert Song, leur sélectionneur, 184 200 euros. En juin dernier, un peu plus de deux mois après la qualification obtenue face à l’Algérie (0-1, 2-1), le montant de la prime avait opportunément fuité – 19 000 euros pour les joueurs, 32 200 euros pour Song – provoquant la colère d’Eto’o.