Juraj Slafkovsky, Kaiden Guhle, Arber Xhekaj et Jordan Harris. Le Canadien a rarement amorcé une saison avec autant de recrues au sein de sa formation.
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Évidemment, la situation aurait été différente à la ligne bleue si Mike Matheson et Joel Edmundson n’étaient pas tombés au combat au cours des dernières semaines. On peut présumer que les deux derniers ne seraient présentement pas dans l’entourage de l’équipe.
D’ailleurs, Kent Hughes a pris soin de prévenir que rien n’était assuré pour les jeunes loups de son club.
« Ils demeurent en évaluation. Quand on les a rencontrés, on leur a dit qu’ils faisaient l’équipe aujourd’hui, mais qu’ils devaient continuer de faire leurs preuves », a indiqué le directeur général du Canadien.
Très peu d’expérience
Si on ajoute Johnathan Kovacevic – qui est aussi considéré comme une recrue malgré ses 25 ans – au nom des trois défenseurs mentionnés plus haut, on obtient un quatuor qui affichait, avant cette première rencontre de la saison, un grand total de 14 matchs d’expérience dans la LNH. Il y a de quoi être nerveux.
« Oui, ça amène une certaine inquiétude pour l’équipe, mais ça amène aussi de l’enthousiasme à l’idée de voir nos jeunes défenseurs jouer. Xhekaj, à Bouctouche, malgré ce que D.J. Smith [l’entraîneur des Sénateurs d’Ottawa] a dit avant le match, je ne crois pas que le battement de cœur ait dépassé les 70 », a donné Hughes en exemple.
« Guhle, c’est la même chose. Il s’est amélioré jour après jour. Il a été meilleur pendant le calendrier préparatoire que lors du tournoi des recrues à Buffalo. »
Roulement à prévoir
La beauté de la chose, c’est que la pression de gagner n’est pas très élevée. Bien sûr, l’état-major veut voir le CH remporter le plus de matchs possible, mais pas au détriment du développement des joueurs.
C’est la raison pour laquelle il pourrait y avoir du roulement à la ligne bleue.
« On a également [Corey] Schueneman qui peut jouer dans la LNH », a rappelé Hughes.
Le cas de Schueneman est un peu plus compliqué puisqu’il doit passer par le ballottage chaque fois que le Canadien veut le renvoyer avec le Rocket.
Toutefois, ce n’est pas le cas de Justin-Barron, Otto Leskinen et Mattias Norlinder qui peuvent faire la navette sans contrainte.
« Si on voit que, pour le développement d’un jeune joueur, c’est mieux de l’envoyer dans la Ligue américaine, on l’enverra à Laval. Même si, sur le moment, il nous donne une meilleure chance de gagner. On va prioriser le développement. »
Une marche à suivre qui vaut également pour Slafkovsky.