Occasion manquée, pour le PSG, de prendre seul la tête du groupe H en Ligue des champions. A l’Estadio da Luz, qui ne leur réussit vraiment pas, comme lors de la finale de cette même compétition en 2020, les Parisiens ont été bousculés par le Benfica, mercredi 5 octobre (1-1). Les hommes de Christophe Galtier ont montré des lacunes défensives mais ont pu compter sur les éclairs de génie de Lionel Messi et les arrêts décisifs de Gianluigi Donnarumma.
Face à une équipe qui avait, elle aussi, remporté ses deux premieres oppositions contre la Juventus Turin et le Maccabi Haïfa, ce troisième match de la phase de groupes avait tout d’un test pour les Parisiens. Pourtant avertis, les Rouge et Bleu ont tout de même été surpris par l’intensité mise par les Lisboètes dès l’entame de match. Avec un pressing haut et beaucoup d’engagement, les Aigles ont mis en lumière la fébrilité défensive du Paris-Saint-Germain, avec une défense à trois remaniée en l’absence de Presnel Kimpembe, blessé. Sous pression, les hommes de Christophe Galtier ont été étouffés pendant plus de quinze minutes, avec des difficultés pour se dégager, et peuvent remercier Gianluigi Donnarumma, décisif à cinq reprises sur des arrêts réflexes en première période.
Le PSG se repose encore sur Messi
Et alors que le milieu de terrain parisien était également asphyxié par le pressing lisboète, le PSG a pu se reposer sur ses trois éléments offensifs, et surtout Lionel Messi, pour sortir la tête de l’eau. Contre le cours du jeu, sur la deuxième frappe parisienne, l’Argentin a ouvert le score d’une sublime frappe enroulée (22e), alors que Kylian Mbappé et Neymar se sont montrés moins en vue à Lisbonne. Ce but, assez inattendu, a remis le PSG dans le match, et le club parisien a progressivement repris la possession du ballon, sans toutefois concrétiser son temps fort. Au contraire, le Benfica a profité de la passivité de la défense parisienne pour égaliser, sur un but contre son camp de Danilo Pereira (41e), mis sous pression par Gonçalo Ramos.
11 – Paris a encaissé au moins un but lors de chacun de ses 11 derniers déplacements en C1, la plus longue série de… https://t.co/5zGHdBwCDL
Les Parisiens sont revenus avec de meilleures intentions après la pause, et ont aussi profité de la baisse de rythme du Benfica pour s’installer dans le camp portugais. Plus justes dans leurs transmissions, ils ont mis à contribution le gardien lisboète Odysséas Vlachodímos, sans réussir à le tromper une deuxième fois.
« On joue toujours pour gagner, mais c’était un match difficile. On a souffert un peu pendant les quinze premières minutes, mais ensuite on a commencé à maîtriser. Je pense qu’en deuxième période on a les occasions pour marquer, mais quand on ne peut pas gagner, il ne faut pas perdre », a réagi Marco Verratti à l’issue de la rencontre au micro de Canal+. Le milieu italien peut encore une fois remercier son compatriote, Gianluigi Donnarumma, vigilant jusqu’à la fin de la rencontre pour repousser une tentative de Rafa Silva (80e). Le portier, parfois décrié, permet cette fois au PSG de ramener un point de son déplacement portugais et de garder la tête du groupe H, à égalité avec le Benfica.