Les autorités guatémaltèques ont arrêté, samedi 24 septembre, quelque 400 migrants à la frontière avec le Honduras, des citoyens du Venezuela, de Cuba et d’Haïti pour la plupart d’entre eux, qui tentaient de rejoindre les États-Unis, Alejandra Mena, porte-parole de l’Institut guatémaltèque des migrations (IGM).
Les migrants, dont des enfants et des femmes enceintes, ont été interceptés par la police au poste frontière de Corinto, dans le département d’Izabal, à l’est du pays, a-t-elle ajouté, précisant :
« Ce sont pour la plupart des personnes de nationalité vénézuélienne, haïtienne et cubaine. Les mineurs et les femmes enceintes bénéficient d’une attention prioritaire. »
Un autre groupe attendu
Le gouvernement a activé un protocole de prise en charge des migrants après les avoir localisés car, selon l’IGM, un autre groupe important pourrait entrer de la même manière sur le territoire guatémaltèque depuis le Honduras dans les prochaines heures.
En plus d’être un pays d’origine pour les migrants cherchant à entrer irrégulièrement aux États-Unis, le Guatemala est également un couloir pour des milliers de citoyens d’autres nationalités qui veulent fuir la pauvreté ou la violence dans leur pays et tentent d’atteindre le sol américain.