La confiance à l’égard d’Emmanuel Macron progresse d’un point à 38%, une hausse qui s’établit à six points en deux mois, et la Première ministre Élisabeth Borne est également en progrès (32%, +3) selon un sondage Elabe pour Les Echos et Radio Classique publié jeudi. Ils sont en revanche 26% (+1) à ne faire « pas vraiment confiance » au chef de l’Etat et 29% (-5) n’ont « pas confiance du tout », soit un sous-total à 55%, en baisse de quatre points par rapport à la précédente livraison de ce sondage, le 30 juin, dix jours après les élections législatives qui ont privé le chef de l’Etat de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
La cote de popularité de Macron en hausse de sept points parmi les électeurs de Mélenchon
Un total de 30% (+1) des sondés déclarent faire « plutôt confiance » au président de la République « pour affronter efficacement les principaux problèmes du pays » et 8% (=) lui font « tout à fait confiance ». Alors que les députés La France insoumise s’opposent vigoureusement aux textes sur le pouvoir d’achat à l’Assemblée, la cote du président est en hausse de sept points parmi les électeurs de Jean-Luc Mélenchon (25%), mais aussi parmi ceux de l’écologiste Yannick Jadot (44%, +8).
Parallèllement, alors que la majorité et la droite se sont accordés sur les mesures adoptées à l’Assemblée, le chef de l’Etat enregistre une forte baisse parmi les électeurs de la candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse (32%, -10, -17 points depuis sa réélection). « La défiance à l’égard de l’exécutif s’atténue pendant cette période estivale », note Elabe qui fait également état d’une cote de confiance en hausse pour Elisabeth Borne, à 32% (+3).
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe domine toujours le « classement des personnalités », avec 49% d’image positive (+4), devant la leader du Rassemblement national Marine Le Pen (34%, stable) et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire (34%, +1). Le sondage a été réalisé du 1er au 3 août auprès d’un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française selon la méthode des quotas, avec une marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.