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Moscou annonce des essais de missiles anti-navires en mer du Japon



La marine russe a mené des tests de missiles anti-navires dans la mer du Japon, a annoncé mardi le ministère russe de la Défense. Les essais ont été effectués avec succès sur une cible fictive. Les missiles testés étaient les nouveaux missiles anti-navires Tsirkon qui peuvent atteindre des vitesses supersoniques et ont une portée de plus de 1 000 km. Cette annonce intervient alors que la Russie intensifie ses activités militaires dans la région.

Les missiles anti-navires Tsirkon sont considérés comme une arme stratégique importante pour la Russie en raison de leur capacité à frapper des cibles maritimes à grande distance et à grande vitesse. Les premiers tests du missile ont été menés en janvier 2020 et ont été suivis par une série d’essais depuis lors. Les missiles Tsirkon sont particulièrement utiles pour la Russie dans la région de l’Arctique, où elle cherche à étendre sa présence militaire.

Les essais actuels ont été menés depuis le destroyer Amiral Gorshkov de la marine russe, qui a été équipé de missiles Tsirkon. Selon le Ministère russe de la Défense, les essais ont été menés dans le cadre d’une « formation de routine » et n’étaient pas dirigés contre des pays spécifiques. La Russie a toutefois été claire quant à sa volonté de renforcer sa présence militaire dans la région de l’Arctique, qui est de plus en plus stratégique en raison du changement climatique et de l’ouverture de nouvelles voies maritimes.

Les essais de missiles Tsirkon ont été suivis de près par les États-Unis, qui ont exprimé leur préoccupation quant à la capacité de la Russie à frapper des cibles maritimes à grande distance. Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées ces dernières années, en particulier dans la région de l’Arctique. Les États-Unis ont également intensifié leur présence militaire dans la région, en partie pour contrer l’influence croissante de la Russie.

La Russie a également augmenté ses activités militaires dans d’autres régions, notamment en Syrie et en Libye. En Syrie, la Russie soutient le gouvernement de Bachar al-Assad et a aidé à renverser les rebelles qui s’opposent à son régime. En Libye, la Russie soutient le général Khalifa Haftar, qui cherche à prendre le contrôle du pays. Les deux pays ont également intensifié leur coopération militaire avec d’autres pays, comme l’Égypte.

Ces activités militaires croissantes ont suscité des préoccupations quant aux intentions de la Russie dans la région. Les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont appelé la Russie à cesser de soutenir des régimes autoritaires et à respecter les normes internationales en matière de droits de l’homme et de démocratie. Cependant, la Russie a répondu en affirmant que ses activités militaires étaient destinées à défendre ses intérêts nationaux dans la région, et que les accusations de violations des droits de l’homme étaient exagérées.

La Russie a également intensifié ses activités militaires dans la zone dite de « gris clair », qui comprend les zones maritimes situées en dehors des eaux territoriales mais qui ne sont pas considérées comme des zones internationales. Les activités de la Russie dans cette zone ont suscité des inquiétudes quant à sa volonté de contrôler des zones maritimes stratégiques, comme le détroit de Béring, qui relie la mer de Béring à l’océan Pacifique.

La Russie a également mené des exercices militaires avec la Chine et d’autres pays, ce qui a suscité des préoccupations quant à la formation d’une alliance militaire entre eux. Les exercices conjoints ont été présentés comme des exercices de coopération visant à renforcer la stabilité régionale et à lutter contre le terrorisme. Cependant, certains pays, comme les États-Unis et le Japon, ont vu ces exercices comme une menace pour leur sécurité.

En fin de compte, les essais de missiles Tsirkon par la Russie réaffirment sa volonté de renforcer sa capacité militaire dans la région de l’Arctique et au-delà. Les tension entre la Russie et les États-Unis sont exacerbées par ces activités, et les deux pays continuent de surveiller attentivement les activités de l’autre. La question de savoir si ces activités militaires croissantes conduiront à un conflit ou à une détente reste à déterminer, mais il est clair que la pression monte dans la région.

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