Les sécheresses éclair, qui peuvent s’installer en quelques semaines, sont de plus en plus fréquentes sur près de 75 % de la planète, selon une étude publiée dans la revue Science. Ces sécheresses sont causées par un déficit pluviométrique et une évapotranspiration importante, qui entraînent une perte rapide d’humidité des sols. Les sécheresses éclair augmentent en raison du réchauffement climatique, et ces sécheresses rapides pourraient représenter 15 à 20 % des périodes de sécheresses d’ici 2100, selon le scénario SSP 2,5-4 °C du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Les régions à risque sont l’Europe, le nord et le sud-est de l’Asie, l’est et le nord-ouest de l’Amérique du Nord et l’Amazonie.
Xing Yuan, auteur principal de l’étude et hydrologue à l’université des sciences et technologies de l’information à Nankin, en Chine, explique que peu d’outils ont été développés pour surveiller ces sécheresses particulières, laissant les régions concernées vulnérables. En outre, les plantes et les écosystèmes pourraient avoir du mal à s’adapter à ces changements rapides. Les plantes ont pu s’adapter aux sécheresses traditionnelles, mais on ne sait pas encore si elles auront assez de temps pour s’adapter aux sécheresses éclair.
En résumé, les sécheresses éclair, qui peuvent s’installer en quelques semaines, sont en constante augmentation sur près de 75 % de la planète, causées par un déficit pluviométrique et une évapotranspiration importante. Le réchauffement climatique en est la cause, ce qui pourrait représenter 15 à 20 % des périodes de sécheresses d’ici 2100. Les régions à risque sont l’Europe, le nord et le sud-est de l’Asie, l’est et le nord-ouest de l’Amérique du Nord et l’Amazonie. Ces sécheresses sont difficiles à surveiller, et les écosystèmes pourraient avoir du mal à s’adapter à ces changements rapides.
