Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) s’en remettra-t-il ? Au pouvoir jusqu’à la chute de Roch Marc Christian Kaboré, renversé le 24 janvier, il vient de subir une véritable hémorragie avec l’annonce du départ de plusieurs de ses dirigeants et de près d’une centaine de ses cadres. Au premier rang des démissionnaires, les emblématiques Alpha Barry, ancien ministre des Affaires étrangères, et Bachir Ismaël Ouédraogo, auparavant chargé des Mines et de l’Énergie.
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Contacté par Jeune Afrique, ce dernier n’exclut pas la création d’un nouveau parti, mais refuse de s’avancer davantage. « L’idée est de proposer une nouvelle offre politique, loin des clivages actuels, pour refonder le Burkina Faso, explique-t-il. Nous allons vers la formation d’un large rassemblement pour travailler ensemble dans la perspective de la prochaine présidentielle. Nous désignerons un candidat ou soutiendrons un prétendant pas nécessairement issu du sérail. »