**LA VENTE ACCÉLÉRÉE DES GUÉPARDS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : UNE MENACE POUR LA BIODIVERSITÉ**
Le commerce des guépards en ligne prend de l’ampleur, selon le rapport récent du réseau de surveillance Traffic. Entre octobre 2022 et mars 2023, 222 liens Internet ont été recensés, dont 70 % sont liés à des comptes sur des réseaux sociaux. Près de la moitié de ces liens montrent une intention de vendre des animaux. Cette tendance alarmante met en péril une espèce déjà vulnérable, les guépards, dont il ne reste que 6000 spécimens adultes à l’état sauvage.
**LE GOLFE, CIBLE PRIVILÉGIÉE**
Malgré l’interdiction du commerce des guépards sauvages en dehors des quotas annuels, les données suggèrent que les animaux vendus en ligne pourraient provenir d’importations illégales ou d’élevages clandestins. Les vendeurs adoptent des tactiques d’anonymat en créant plusieurs profils d’utilisateurs et en utilisant des paramètres de confidentialité stricts. Les pays du Golfe tels que Bahreïn, le Koweït, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Yémen sont identifiés comme des acteurs majeurs de ce marché.
Pour contrer cette menace croissante, il est essentiel de sensibiliser le public sur les conséquences de l’achat de guépards en tant qu’animaux de compagnie. Des mesures plus strictes de contrôle et de surveillance doivent être mises en place pour contrer le commerce illégal et protéger la biodiversité.
Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez le rapport complet de Traffic [ici](https://www.traffic.org/site/assets/files/23407/retta-cheetah-factsheet-march2024.pdf) et l’article du [Mail & Guardian](https://mg.co.za/the-green-guardian/2024-03-06-social-media-fuelling-illicit-online-trade-in-cheetahs/?login=success).