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La « pause » militaire sur la route de Gaza attise les divisions au sein du gouvernement israélien.

MILITARY ‘PAUSE’ ON GAZA ROAD INFLAMES DIVISIONS IN ISRAELI GOVERNMENT

Le 12 septembre, les agences humanitaires vont devoir continuer à coordonner leurs mouvements avec l’armée israélienne, malgré l’annonce d’une trêve temporaire sur la route menant à Gaza. Matt Hollingworth, directeur de la distribution alimentaire mondiale à Gaza, a souligné l’importance de cette coordination plus fluide et rapide.

Cependant, la coordination n’est qu’un obstacle parmi d’autres pour les agences humanitaires opérant à Gaza. En effet, la situation d’insécurité et de criminalité continue de menacer la distribution de l’aide dans la région. Le directeur de Gaza pour le WFP a souligné que "cette annonce ne résout pas le problème de l’insécurité et de la criminalité, cette zone étant actuellement la plus dangereuse de la bande de Gaza pour le transport de l’aide".

Les agences humanitaires ont signalé une augmentation de la malnutrition aiguë dans certaines parties de Gaza en raison du conflit en cours. Israël est confronté à des pressions internes et externes pour intensifier les livraisons d’aide à Gaza, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu doit composer avec une opposition farouche au sein de son propre gouvernement.

Deux membres de son cabinet d’extrême droite menacent de faire tomber le gouvernement s’il met fin à la guerre, considérant que l’aide humanitaire retarderait la victoire d’Israël sur le Hamas. Ils ont vivement réagi à l’annonce de la trêve temporaire, qualifiant ceux qui ont pris cette décision de "mauvais" et de "fous".

Selon le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben-Gvir, l’aide humanitaire contribuerait à renforcer le Hamas au pouvoir et constituerait un risque pour les "acquis" de la guerre dans la région. De son côté, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a mis en garde contre le fait que l’aide humanitaire maintenait le Hamas au pouvoir et mettait en péril les "acquis" de la guerre.

La pression s’intensifie également sur le plan financier, avec un conflit parallèle entre Israël et le Hezbollah au Liban qui prend de l’ampleur, mettant en lumière les risques plus larges de la poursuite de la guerre aux côtés de leurs alliés du Hamas.

En résumé, la situation reste tendue tant sur le plan humanitaire que politique en Israël, où les divisions au sein du gouvernement continuent de s’exacerber, malgré la trêve temporaire annoncée.

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