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En Israël, les manifestants rencontrent des difficultés pour relancer la résistance : « Nous sommes partagés entre le désespoir et la colère ».

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SEMAINE DE RÉSISTANCE

Depuis dimanche, les manifestants en Israël peinent à relancer la résistance. Promettant des manifestations spontanées à travers le pays, ainsi que des opérations escargots sur les autoroutes, les organisateurs appellent la population israélienne à les rejoindre en masse. Ils espèrent ainsi donner un coup d’accélérateur à la contestation. Cécile Rotenberg, gérante d’un groupe estudiantin, souligne l’importance des deux mois à venir avant la trêve estivale parlementaire. On redoute un changement du paysage sécuritaire avec la probable nomination d’un nouveau commissaire de police par le ministre de la sécurité intérieure, Itamar Ben-Gvir.

Le mouvement de contestation a débuté en 2023 contre la réforme judiciaire du gouvernement Netanyahou. Cécile, présente depuis le début, se souvient de l’optimisme initial et du combat pour une nouvelle vision de la société israélienne. Cependant, depuis le début de la guerre, les manifestants oscillent entre désespoir et colère.

LES YEUX DES POLICIERS

Cécile espère encore que la préservation des institutions israéliennes et la refonte du système politique pourront ouvrir la voie vers davantage d’ouverture. Elle constate que la haine grandit dans les yeux des policiers, ce qui rend les manifestations plus tendues. Chaque soir, à Jérusalem, les manifestants se rassemblent devant la Knesset dans un climat de routine. Malgré des discours virulents, la population reste calme. En fin de soirée, les affrontements avec la police sont devenus plus fréquents, avec l’utilisation de canons à eau et des arrestations.

DISSOLUTION DU CABINET

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a annoncé la dissolution de son cabinet de guerre vestige de l’unité nationale formée après le 7 octobre. Cette décision intervient après la démission de politiciens centristes, entraînant des tensions croissantes entre le gouvernement et Tsahal. Les relations se détériorent alors que les gradés de l’armée estiment qu’une solution pacifique avec le Hamas est inévitable. Netanyahou, soutenu par ses alliés suprémacistes, persiste dans une politique d’affrontement.

Pour en savoir plus sur le contexte actuel en Israël, vous pouvez consulter cet article.

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