in

après une promulgation éclair, les syndicats « déterminés » à poursuivre le combat

après une promulgation éclair, les syndicats « déterminés » à poursuivre le combat



Le président français Emmanuel Macron a publié vendredi soir la « loi du 14 avril 2023 de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 », cette réforme des retraites a été validée par le Conseil constitutionnel malgré la forte contestation des syndicats et de l’opposition. Cette publication a immédiatement provoqué des manifestations à Rennes, où des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre, avec des blessés parmi les deux camps. Les syndicats ont appelé à une journée de mobilisation exceptionnelle le 1er mai, pour protester contre la retraite à 64 ans. Les quatre syndicats de la SNCF ont annoncé une journée d’expression de la colère cheminote pour jeudi, tandis que la CGT prévoit des actions dans tous les secteurs les 28 avril et 4 mai.

Face aux manifestations et à l’opposition, le président Emmanuel Macron prévoit de s’adresser à la nation lundi 16 avril pour « faire le bilan » des trois mois de crise et « regarder aussi ce qui a avancé à côté des retraites ». Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a déclaré que le président s’exprimera « dans une logique d’apaisement », citant la baisse du chômage et des impôts. Néanmoins, les syndicats ont annoncé leur « détermination » à poursuivre leur lutte contre le recul de l’âge légal à 64 ans. Ils ont refusé l’invitation du président à l’Élysée pour mardi.

Le gouvernement prévoit de passer progressivement l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans dès septembre, au rythme d’un trimestre par an, et de réévaluer certaines petites pensions de retraite en même temps. Le chef de gouvernement Élisabeth Borne a annoncé que le gouvernement était prêt à accélérer les réformes, notamment pour bâtir la France du plein emploi, garantir l’égalité des chances, agir pour la santé et encore l’éducation.

Les différentes tensions ont été exacerbées par la publication rapide de la réforme dès son adoption par le Conseil constitutionnel. Les syndicats ont qualifié cette publication d' »honteuse » et « totalement scandaleuse », tandis que la CGT a accusé Emmanuel Macron de devenir « le président du chaos ». Marine Le Pen a également condamné ce « nouvel affichage de l’arrogance » et la secrétaire générale du CFDT a dénoncé « le mépris renvoyé aux travailleurs ».

La réforme des retraites reste donc un sujet extrêmement sensible en France, bien que les mesures proposées aient été validées par le Conseil constitutionnel. Les syndicats et les citoyens continuent à exprimer leur désappointement face aux changements proposés, tandis que le gouvernement insiste sur l’importance de moderniser le système de retraite pour le rendre plus équitable et viable à long terme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Une “victoire juridique” mais “un désastre pour la nation”: inquiétude en France après la validation de la réforme des retraites

« Déjà une future chance de gagner au Loto ? »