POURQUOI LE DÉPLOIEMENT DE SOLDATS NORD-CORÉENS EN RUSSIE INQUIÈTE AUTANT SÉOUL ?
Le 21 octobre, les services de renseignement sud-coréens ont révélé que près de 12 000 soldats nord-coréens avaient été envoyés en Russie pour participer aux combats aux côtés de l’armée russe en Ukraine. Quatre jours après cette annonce, l’ambassadeur russe a été convoqué par le vice-ministre des Affaires étrangères à Séoul. Lors de cette rencontre, la Corée du Sud a fermement demandé le retrait immédiat des forces nord-coréennes et la fin de la coopération militaire entre les deux pays. Selon le Service national de renseignement sud-coréen (NIS), un premier groupe de 1 500 soldats nord-coréens aurait déjà rejoint les bases russes en Extrême-Orient pour s’entraîner en vue d’un déploiement ultérieur en Ukraine.
GRAVES MENACES POUR SÉOUL ET LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Malgré le manque de confirmation officielle de la part de la Russie et de la Corée du Nord, ce mouvement de troupes suscite de vives inquiétudes à Séoul et parmi les pays occidentaux. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a souligné que cette situation représente une menace sérieuse pour la Corée du Sud et la communauté internationale.
VERS DES LIVRAISONS D’ARMES SUD-CORÉENNES ?
La possible présence de soldats nord-coréens aux côtés des forces russes en Ukraine soulève de multiples questions et préoccupations. Il est à craindre que la Corée du Nord puisse bénéficier d’un soutien militaire accru de la part de la Russie, ce qui pourrait avoir des conséquences graves sur la stabilité de la région.
En résumé, la situation actuelle est hautement préoccupante pour plusieurs raisons. Le déploiement de soldats nord-coréens en Russie, dans le contexte du conflit en Ukraine, risque de déclencher une escalade des tensions régionales et de menacer la paix mondiale. Il est donc essentiel que les autorités internationales agissent rapidement pour prévenir toute aggravation de la situation.
Pour en savoir plus sur cette actualité, vous pouvez consulter l’article complet sur The Korea Herald.
