BENJAMIN NETANYAHOU APPELLE À L’UNION ENTRE LES ÉTATS-UNIS ET ISRAËL POUR UNE NOUVELLE AIDE MILITAIRE
Le discours de Benjamin Netanyahou devant le Congrès a suscité une grande mobilisation de manifestants réclamant un cessez-le-feu à Gaza, une région en proie à des mois de guerre. Le Premier ministre israélien a souligné l’importance de l’alliance entre les États-Unis et Israël pour faire face aux défis actuels. Il a notamment appelé à une nouvelle aide militaire américaine pour soutenir les Forces armées israéliennes dans leur lutte pour la libération d’otages détenus à Gaza.
Dans son discours, Netanyahou a salué les efforts des FDI tout en défendant le faible ratio de pertes civiles par rapport aux combattants tués. Il a également souligné les menaces du "choc entre barbarie et civilisation" imposées par l’axe de la terreur de l’Iran. Le Premier ministre a remercié l’ancien président Donald Trump pour son rôle dans la normalisation des relations diplomatiques entre Israël et les Émirats arabes unis.
LA CRITIQUE DE NETANYAHOU ENVERS LES MANIFESTANTS ET LA RECOUCHE DE LA CPI
Benjamin Netanyahou a vertement critiqué les manifestants présents devant le Congrès, les qualifiant d’"idiots utiles de l’Iran" soutenu par Téhéran. Il a également été la cible de critiques, avec des appels à son arrestation pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité par la CPI. La reconnaissance de l’apartheid dans les territoires palestiniens occupés par la CIJ a également mis en lumière la situation conflictuelle dans la région.
Des actions symboliques de protestation ont également eu lieu, avec des drapeaux américains remplacés par des drapeaux palestiniens à Washington, et des manifestations à Tel-Aviv pour exiger un cessez-le-feu. Ces événements illustrent la polarisation et les tensions présentes dans les deux camps.
LA VISION DE NETANYAHOU POUR GAZA
Concernant la bande de Gaza, Benjamin Netanyahou a affirmé qu’Israël ne cherchait pas à reprendre le contrôle du territoire palestinien. Il a prôné une "démilitarisation et déradicalisation" de Gaza pour assurer la sécurité et la paix dans la région. Il a proposé la mise en place d’une administration civile dirigée par des Palestiniens non hostiles à Israël pour garantir un avenir pacifique.
Malgré ces déclarations, Israël maintiendra un contrôle de sécurité pour empêcher toute résurgence de violence. Les forces israéliennes s’étaient retirées de Gaza en 2005, laissant le Hamas prendre le contrôle de la région. Le gouvernement israélien n’a jamais soutenu la création d’un État palestinien sur les territoires occupés.
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