La société française Hydroptère 2.0 lutte pour empêcher la vente de la technologie de la société savoyarde, Lisa Airplanes, à une société chinoise inconnue, qui a déjà acquis une participation minoritaire dans Lisa Airplanes. Une offre pour acquérir les actifs de la société Lisa Airplanes a été présentée par Hydroptère 2.0 pour garantir que la technologie reste sous pavillon français. Lisa Airplanes avait développé un prototype révolutionnaire d’hydravion – Akoya – équipé de « foils », des profilés ressemblant à des ailes, utilisés en lieu et place des traditionnels flotteurs. Cependant, elle n’a pas réussi à obtenir la certification pour vendre l’appareil, qui coûtait plus de 300 000 euros.
Gabriel Terrasse, PDG d’Hydroptère 2.0, a déclaré que les « foils » pourraient être utilisés pour équiper des hydravions beaucoup plus lourds comme les Canadair. Cependant, le projet n’a jamais pu être commercialisé car les hydravions équipés de « foils » ne peuvent dépasser les 50 nœuds en raison de la cavitation, le décrochage subit des « foils » à des vitesses plus élevées. Les Canadair ont une vitesse de décollage et d’écopage d’environ 149 km/h, ce qui soulève la question de savoir si la technologie des « foils » peut être adaptée pour être utilisée dans les hydravions Canadair.
Dépité mais pas vaincu
Malgré la vente de la technologie de Lisa Airplanes à une entreprise chinoise inconnue, Hydroptère 2.0 est déterminée à poursuivre ses recherches pour surpasser la limite de la cavitation et est prête à s’aligner sur l’offre financière chinoise. Gabriel Terrasse a également déclaré que leur appel contre la décision du tribunal de commerce d’Annecy sera examiné par la cour d’appel de Chambéry le 1er juin. Cette affaire a également attiré l’attention des autorités françaises, car le dossier a été présenté au parquet général de Paris.
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